Pubs à la télé, nom sur toutes les lèvres, joueurs de tous âges partageant une même assiduité... Candy Crush Saga n'est pourtant qu'un simple petit jeu de puzzle, qui n'a même pas l'élégance d'être révolutionnaire puisque ce n'est qu'un n-ième clone de Bejeweled, lui-même basé sur la fameuse mécanique du "match-3" (aligner trois élément similaires pour les faire disparaitre d'une grille, une mécanique démocratisée par des titres comme Bubble Bobble, Dr. Mario, Columns, et consors).

Le Parisien rapporte en effet que ce seraient pas moins de 45 millions de joueurs qui joueraient à Candy Crush Saga, et rapporteraient au développeur, King, 470 000 euros par jour via son modèle Free-to-play. Son ressort principal : l'aspect social, puisque les scores et la progression sont évidemment constamment comparés avec les amis facebook du joueur, qui cherche ainsi à rester dans la compétition, et n'hésite pas à dépenser pour y parvenir, des facilités étant disponibles contre des expèces sonnantes et trébuchantes.

Pour King.com, une petite PME créée en 2003, c'est bien entendu un pactole incroyable. Elle compte aujourd'hui plus de 450 salariés dans le monde. Preuve une fois de plus que le jeu mobile s'impose et s'ancre toujours un peu plus dans notre quotidien, et un exemple supplémentaire de ce qui fait aussi frémir ceux qui ont le nez dans les finances de titres AAA beaucoup moins rentables...