En effet, l'homme, après avoir quitté Sony en 2002, affirme avoir rencontré 7 responsables de Nintendo afin de leur soumettre sa dernière trouvaille, une technologie permettant d'afficher des images en 3D sans utiliser de lunettes.

Tomita avait alors déjà déposé un brevet auprès des institutions nippones, lequel était toujours en cours d'étude au moment de la rencontre. Le même brevet a été déposé aux Etats-Unis en 2008, soit 3 ans avant le lancement de la portable de Nintendo.

La où cela devient étrange, c'est que monsieur Tomita a récemment découvert que quatre des sept personnes qu'il a rencontré ce jour là auraient travaillé sur la Nintendo 3DS. L'inventeur, se sentant "blessé et trahi" d'après son avocat, demande une indemnité de 9,80 dollars par console vendue.

Quand on sait que plus de 29 millions de machines ont été écoulées dans le monde, cela représenterait plus de 280 millions de dollars. Une coquette somme...

De son coté, Nintendo affirme que la société avait déjà rencontré quatre autres personnes pour des technologies liées à la 3D, ajoutant qu'il s'agissait là d'une entrevue parmi des centaines.

La justice de New York se penchera sur la chose prochainement afin de trancher. Nul doute que si jamais la demande de l'homme est légitime, un accord pourrait être trouvé avec le géant nippon afin d'éviter de débourser une telle somme.

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