Alors que GAME entreprend des soldes incroyables pour liquider ses stocks, d'ici quelques jours, il risque bien d'y avoir -100% sur les emplois du groupe. A noter d'ailleurs que des voix s'élèvent déjà pour souligner que les soldes ultra agressives de GAME risquent de déséquilibrer le marché pour les mois à venir. Les répercussions pour les autres revendeurs pourraient ainsi ne pas être négligeables...

En attendant d'y voir plus clair, après avoir relaté hier l'ambiance délétère qui règne au sein de certaines boutiques (voir : GAME "c'est mort, on nous laisse crever dans nos boutiques"), le tout lié à l'absence totale de communication avec la direction et le Comité d'Entreprise, nous avons été informés de nouveaux soucis, concernant cette fois-ci le paiement de certains employés. 

La direction doit des indemnités d'heures sup' à plus de 100 salariés.

Des indemnités non payées

Ainsi, GAME devrait des indemnités d'heures supplémentaires à une bonne centaine d'employés. Des heures sup' qui auraient dû être majorées, mais qui auraient été oubliées sur les avenants de contrat. Un constat effectué par les salariés concernés, qui en auraient alors averti la RH du groupe. Si cette dernière a reconnu l'erreur, un délai pour le paiement a été demandé... paiement qui devrait au final être pris en charge par les AGS.

Dans le même temps, les salariés concernés par la première vague de licenciements en octobre dernier (voir : GAME 80 suppressions d'emploi et 35 boutiques fermées) n'ont pas reçu leurs indemnités avant la fin décembre. Certains attendent toujours ou doivent composer avec quelques centaines d'euros. La direction de GAME s'y serait en effet pris trop tard dans les dossiers. Ubuesque. 

Deux poids, deux mesures ?

En pleine période de crise, on s'étonnera aussi que les médias généralistes ne semblent pas se soucier du cas de la fermeture de GAME, 1.000 employés en France, préférant la médiatisation du cas Virgin Megastore... et ses 1.000 employés en France. Il est fort possible que la désorganisation du CE et des syndicats de GAME puisse y être aussi pour quelque chose. La fin semble néanmoins approcher dans une certaine indifférence. Triste constat et amère réalité pour les nombreux salariés concernés.

A noter que les employés GAME seront mis au courant du détail des repreneurs le lundi 14 janvier. Comme nous l'expliquions hier Micromania, Free et CashConverter seraient sur les rangs pour reprendre les murs. Pas les salariés...