Super Mario Kart

Genre :

Course Husseinienne
Editeur : Nintendo
Année
de sortie :
1992
Support : Super Nintendo

Derrière ce petit jeu de courses entres créatures interlopes aux allures bien kawaï se dissimule en réalité une véritable ode au satanisme luciférien. En effet, le pitch est des plus ténébreux : après sa mise à mort par pendaison par le peuple irakien, le dictateur Saddam Hussein se reconvertit en plombier une fois fraîchement débarqué en Enfer. Pour rendre hommage au célèbre Satan biblique, il va organiser des courses de karting à la sauce Skull'n'Bones, en se servant des restes de tortues sacrifiées durant des cérémonies païennes occultes pour agrémenter ses joutes de vitesse. Ainsi, le très anxiogène Saddam rebaptisé Mario dans l'au-delà pour rendre hommage à son auteur italien favori Mario Carli, à qui l'on doit des ouvrages comme « L'Italien De Mussolini. Roman De L'Ère Fasciste », va redéfinir à sa convenance toutes les règles de la circulation au nom du luciférisme et du fun. Mama mia !!!

Si Sadd... heu... Mario a choisi sciemment d'utiliser des carapaces téléguidées de tortues vidées de leurs abats chez l'équarrisseur, c'est avant tout pour le clin d'œil reptilien à David Icke et ses théories fumeuses qui veulent que des extra-terrestres d'origine reptilienne vouant un culte à Satan manipuleraient les hauts dirigeants de notre monde dans le but d'asservir les êtres humains. Ces entités malfaisantes vivraient même parmi nous au grand jour en utilisant la technologie du shape-shifting, une sorte de déguisement qui leur permettraient de prendre l'apparence physique qu'ils désirent en temps réel. D'ailleurs, l'un des convives du cérémonial de kart-satanique nommé Bowser, ne prendra même pas la peine de se shape-shifter, fiers de son atavisme méphistophélique... De même que pour le très radical Yoshi, qui trouve qu'il est plutôt ridicule voire insultant, de prendre l'apparence de la truculente Salomé Lagresle de Gameblog ou celui d'un champignon géant sur pattes. Bref, derrière l'esthétisme enfantin de Super Mario Kart se terrent des symboles démoniaques qui se révéleront évidents pour peu que l'on prenne la peine de réfléchir un minimum sur l'origine de tous les éléments syncrétiques qui composent ce simulateur de karting ô combien trop glauque. LE soft de référence pour les nostalgiques du despote irakien et les black métalleux égorgeurs de poulets squattant dans les augustes cimetières versaillais de Jouy-en-josas (trouvez l'erreur). Enfin je crois.

Une chose est certaine: Saddam Hussein était moins ramenard au pied de sa potence.