Aux Etats-Unis, un site internet spécialisé dans le droit des consommateurs propose aux possesseurs de Xbox 360 bannis du Xbox Live de remplir un formulaire... en vue d'une possible action en justice groupée, appelée là-bas "class action".

Dans un premier temps, nous vous avions annoncé qu'un million de comptes Xbox Live avaient été bannis suite à une vaste campagne de nettoyage de Microsoft visant les possesseurs de consoles piratées. La semaine dernière, nous découvrions qu'un véritable marché parallèle des consoles bannies s'était mis en place sur les sites d'enchères. Aujourd'hui, pour le troisième acte de ce roman feuilleton automne-hiver 2009, nous apprenons que le cabinet Abington IP, envisage une action en justice à l'encontre de la firme de Redmond.

En effet, ce dernier a mis en ligne sur son site internet un formulaire de contact qu'il invite les possesseurs de comptes bannis à remplir. Les raisons de cette démarche à caractère procédurier sont expliquées sur le site :

Bien que la modification des consoles Xbox 360 va 'sans doute' à l'encontre des conditions d'utilisation de la Xbox et du Xbox Live, Microsoft a 'commodément' prévu le bannissement des consoles afin qu'il coïncide avec la sortie du nouveau jeu Call of Duty : Modern Warfare 2 et moins de deux mois après la sortie du très populaire Halo 3 : ODST. Ce timing bien commode pourrait avoir eu pour résultat de meilleurs revenus dus aux inscriptions au Xbox Live, ce qui n'aurait pas été le cas si le bannissement des consoles avait été opéré avant la sortie des Halo 3 : ODST et Call of Duty : Modern Warfare 2. De plus, les ventes de COD : MW 2 (publié par Activision) et Halo 3 : ODST (publié par Microsoft Game Studios) auraient vraisemblablement été grandement diminuées si le bannissement des consoles avait eu lieu avant les sorties de ces titres.

En marge de ces explications, la firme annonce aussi que les bannissements ont eu des répercussions sur des fonctionnalités non liées au Xbox Live, comme le téléchargement de contenu, ou encore l'utilisation de services comme Netflix. Enfin, Abington IP affirme que Microsoft s'est procuré des informations sur les-dites consoles sans l'autorisation de leurs propriétaires...

Quand on sait que les américains sont pour le moins très friands de procès, plus rien ne devrait nous étonner !

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