Je suis caché dans une petite alcove depuis maintenant un quart d'heure. J'attends patiemment qu'un des gardes me tourne le dos, qu'il montre un instant d'inatention. En attendant, je les entends discuter, depuis pas mal de temps. Je les écoute, je m'immerge, je suis dans le jeu.Le seul défaut que j'ai pu trouver à Deus Ex, c'est son début. Le jeu mêle habilement FPS et RPG, mais, en
2050. L'humanité est accablée par une maladie dont les ravages sont sans précédents, la Peste Grise. La misère et la peur engendrent une fracture sociale à l'échelle planétaire. Le gouffre s'approfondit chaque jour à mesure que l'Ambroisie, seul remède connu à l'épidémie, est distribuée aux compte-goutte aux puissants : politiques, militaires, intellectuels.C'est dans ce climat