Zenimax, le groupe ayant racheté ID Software en 2009, a décidé de lancer une action en justice pour réclamer des droits sur l'Oculus Rift. La société accuse John Carmack d'avoir rejoint Oculus VR avec du code sous propriété intellectuelle de Zenimax. C'est ce que nous explique le Wall Street Journal.
Zenimax a donc récemment envoyé 2 lettres à destination d'Oculus VR et de Facebook, dans lesquelles Carmack est mis en cause. A noter d'ailleurs que Zenimax réclame une compensation à Oculus VR depuis Aout 2012, lorsque Carmack avait commencé à travailler sur les prototypes du casque de réalité virtuelle. Ainsi, la société affirme que la version de l'Oculus modifiée par John Carmack, n'aurait pas pu voir le jour sans du code qui leur appartient.
Le fondateur d'ID Software a donc décidé de prendre directement la parole via Twitter, histoire de mettre les choses au clair. S'il ne nie pas que Zenimax possède "physiquement" du code sur lequel il travaillait et qui est probablement utilisé aujourd'hui pour le développement de l'Oculus Rift, il précise que ce code n'est lié à aucun brevet de Zenimax.
No work I have ever done has been patented. Zenimax owns the code that I wrote, but they don't own VR.
- John Carmack (@ID_AA_Carmack) 1 Mai 2014
De son côté, Oculus VR a bien évidemment décidé de répondre à ces accusations, et voici ce que rapporte toujours le Wall Street Journal.
C'est malheureux, mais lorsqu'il y a ce type de transaction, des gens apparaissent avec des revendications ridicules et absurdes. Nous avons l'intention de défendre fermement Oculus et ses investisseurs autant que possible.
Vous l'aurez compris, à en croire Oculus VR, Zenimax tenterait simplement de récupérer une partie du "pactole" que Facebook a récemment déboursé pour racheter les créateurs d'Oculus Rift.
L'affaire ne fait probablement que commencer, et on ne sait pas vraiment si Facebook était au courant de la chose, lors du rachat d'Oculus VR pour 2 milliards de dollars, mais il ne fait aucun doute que de nouvelles informations seront divulguées dans les prochains jours, ce qui nous permettra de mieux faire la part des choses entre le vrai et le faux.
[Source : Wall Street Journal]