Même si les Ubi Days sont passés somme toute assez vite, la firme aux lapins crétins continue de faire parler d'elle. Toujours dans une situation peu claire vis à vis du géant EA qui aimerait bien la croquer, le compagnie d'Yves Guillemot reste pourtant plus forte que jamais. Son directeur financier annonçait la semaine dernière des envies d'acquisition, et Yves Guillemot
s'est entretenu avec Gamasutra sur de multiples sujets. Entre autres, concernant justement la situation avec Electronic Arts :

Nous y réfléchissons toujours. La première option pour nous est de poursuivre le développement de la société, de la faire grandir. La deuxième de travailler avec l'industrie cinématographique, et la troisième de fusionner. Nous pensons que le marché va croître rapidement, et nous pouvons en prendre une part importante, de manière à ne pas avoir à changer la façon dont nous travaillons à l'heure actuelle.

La création de l'antenne cinématique d'Ubi, Ubi Soft Digital Arts, à Montréal, n'est pas nouvelle, mais le patron du groupe confirme également qu'en dehors de la réalisation des cinématiques des jeux Ubi, le marché du cinéma était également considéré par la firme.

Nous sommes très enthousiastes [à l'idée de nous lancer sur le marché des long-métrages]. Mais le but est d'être sûrs qu'à la fin de la journée, nous faisons de meilleurs jeux. Oui, nous voulons faire des films, mais notre but premier reste de s'assurer que nous pouvons améliorer les jeux que nous créons.

Quelque chose me dit que dans les cartons, un film Assassin's Creed doit attendre son heure... Il n'est en tout cas clairement pas question de films avec acteurs réels, mais bel et bien d'images de synthèse.