La Xbox Series 2 refait parler d’elle, avec de nouvelles confirmations et quelques infos inédites sur ce que l’on peut attendre en termes de puissance. Que sait-on exactement à l’heure actuelle ?
La prochaine génération de consoles commence doucement à se dévoiler… du moins en coulisses. Une nouvelle vidéo publiée par la chaîne Moore’s Law Is Dead, insider, révèle plusieurs fuites intéressantes, en particulier du côté de la future Xbox Series 2. Nom de code de sa puce, caractéristiques techniques, architecture AMD : les premiers éléments donnent un aperçu des ambitions de Microsoft pour succéder à la Xbox Series X. Côté Sony, les informations restent plus floues, mais quelques noms de code viennent compléter ce que l'on sait de la PS6.
Xbox Series 2, puce et gravure
C’est donc la Xbox "Next" (Xbox Series 2) qui se retrouve au centre de l’attention. Sa puce, développée avec AMD, porterait le nom de Magnus. Elle serait basée sur la nouvelle architecture Zen 6, avec un GPU intégré en RDNA 5. Le tout serait gravé en 3 nanomètres, un niveau de finesse qui garantit à la fois puissance et efficacité énergétique. Une nouvelle confirmation très intéressante.
Selon les fuites, ce GPU pourrait monter jusqu’à 70 unités de calcul, même si les modèles finaux atteindraient plutôt 68 CU. C’est déjà largement supérieur à la Xbox Series X actuelle (52 CU). La mémoire, elle, s’appuierait sur un bus de 192 bits. Un choix surprenant, car cela semble un peu juste pour alimenter l’ensemble CPU/GPU sans limitation. D’après le leaker Kepler_L2, Microsoft pourrait donc revenir à une architecture mémoire fractionnée, comme sur la Xbox One, avec une mémoire dédiée au système et une autre aux graphismes. Ces premières données donnent en tout cas un aperçu de la montée en puissance envisagée par Microsoft. Et si elles se confirment, la prochaine Xbox pourrait miser sur un équilibre entre puissance brute, technologies avancées (l'IA) et maîtrise thermique.
La présence d’un bus mémoire plus étroit, par exemple, peut sembler limitée sur le papier pour la Xbox Series 2. Mais Microsoft pourrait compenser en s’appuyant sur des technologies de traitement intelligent, capables d’optimiser les images à l’écran en temps réel. C’est le principe de certains systèmes d’upscaling, déjà utilisés sur PC ou sur la PS5 Pro, qui améliorent la qualité visuelle sans demander trop de ressources. Résultat : une machine plus agile, capable de proposer du 4K fluide avec une meilleure gestion des ressources, et même d’offrir des temps de réponse plus courts dans les jeux rapides. Microsoft ne mise pas uniquement sur la force brute, mais cherche à créer une console plus "maligne", plus adaptée aux besoins actuels. Une vraie évolution dans la façon de concevoir une machine de jeu.

La PlayStation 6 en retrait, mais toujours dans la course
En parallèle, la PS6 continue de rester dans l’ombre. Le nom de code de son processeur, Orion, circule depuis plusieurs jours. Ce serait une puce AMD, sans surprise. Une information déjà évoquée dans plusieurs fuites précédentes, notamment sur Gameblog, où l’on parlait d’une architecture graphique partagée baptisée UDNA, dérivée de RDNA 5.
À ce stade, il s’agit surtout d’une confirmation supplémentaire que Sony s’appuiera de nouveau sur AMD, avec une architecture orientée IA et Ray Tracing. Mais aucune donnée fraîche sur les performances ou la conception de la machine n’a été apportée dans la dernière vidéo. La PS6 reste donc en retrait, dans l’attente d’infos plus concrètes.
Source : Moore's Law Is Dead