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L'année 2014 est désormais bien entamée. L'occasion de faire le point sur les ventes de consoles Next Gen, mais surtout sur leur évolution en France. Nous avons donc compilé pour vous les chiffres des premiers mois de l'année afin de les mettre en perspective... et dépoussiérer quelques idées reçues. Premiers constats... 

Si la PS4 domine nettement les débats dans l'hexagone, on notera l'effet puissant de l'arrivée de Mario Kart 8 (fin mai) qui aura littéralement fait bondir les ventes de Wii U. S'il sera intéressant de voir sur combien de mois cet effet se prolongera, nul doute que Nintendo surfe là une très belle vague. Nouvelle illustration au passage de l'importance des exclusivités... en mars, la Xbox One avait aussi (légèrement) profité de la sortie de Titanfall. Une embellie de courte durée.

A noter que pour les deux premières semaines de juillet 2014, les ventes France se répartissent de la manière suivante : 

  1. PS4 : 13 268 ventes
  2. Wii U : 11 230 ventes
  3. Xbox One : 4 903 ventes

A la lecture de ses informations, et des ventes de ce début d'année, le paysage du gaming français semble donc actuellement privilégier les offres PS4 + Wii U. Même la baisse de prix de la Xbox One, avec le pack sans Kinect disponible depuis le 9 juin, ne paraît pas produire d'accélération extrêmement sensible en France. En tout cas pas de doublement des ventes comme Microsoft l'a annoncé pour les Etats-Unis.

Voici d'ailleurs les ventes globales en France des 3 consoles depuis leurs lancements respectifs.

 

Vers une combinaison Wii U + PS4 ?

Avec une PS4 et Xbox One finalement technologiquement, et philosophiquement très (trop ?) proches, les joueurs français ne seraient-ils pas en train de choisir d'un côté la PS4 comme leur console "puissante"... et de l'autre, la Wii U "parce que les jeux Nintendo" ? Il est certain que Microsoft aura besoin de réaliser une belle fin d'année pour relancer la dynamique de sa machine dans l'hexagone. Il s'agit évidemment d'un marathon, et non d'un 100m.

Ainsi il faudra évidemment attendre encore quelques mois, et les exclus majeures de fin d'année, pour y voir plus clair. Mais il est certain qu'une tendance non négligeable est en train, petit à petit, de naître dans l'hexagone...