Vingt participants pour un titre de champion d'Europe et un gain de points précieux pour la Finale Mondiale, à la date et au lieu encore inconnus. Et parmi eux, sept représentants bleu-blanc-rouge : la France sera en force, ce samedi à Berlin, à l'occasion de l'Europe Round, dernière étape du tour du monde entamée par la PES League, le championnat eSport sur le jeu PES 2018, en janvier dernier.

Et cette force de frappe est d'autant plus impressionnante que l'on compte parmi cette délégation tricolore deux champions de France : Jérémy "Tiomit_PW" Bruniaux (PW_eSports), titré en 2014 et Kamel "Neo_TerribleTank" El Morabet (Neo eSports), sacré en 2016. Deux champions qui ont largement brillé cette saison. Quand le second s'est imposé lors de la régionale européenne à Milan, le premier s'imposait sur les terres de PES, à Tokyo, lors de l'Asia Round, puis le mois dernier, à Buenos Aires, à l'issue de l'Americas Round.

Le reste du roster français est tout aussi relevé puisqu'on y retrouve Lotfi "Neo_Lotfi" Derradji (Neo eSports), quart de finaliste du dernier Mondial, vainqueur de la régionale européenne à Barcelone et de l'Americas Round en coopération (3 vs 3), avec ses coéquipiers "Neo_TerribleTank" et de Jérémy "Neo_Kampfer" Jaeger, tous deux également présents à Berlin. Le champion du monde 2010 et fondateur de la structure PW_eSports, Christopher Maduro Morais, sera également de la partie, mais avec un pseudo inédit (superstition ?) pour ce grand rendez-vous : "EatChurrosMiam". "Aazbabysk" et "Lensoi7762", joueur de la PES Family et demi-finaliste de la régionale milanaise, complètent cette revue d'effectif.

Ce dernier aura à coeur de prouver, une fois de plus, que cette saison 2018 est bien celle de la France sur le jeu de Konami et ce malgré la présence de jolis noms parmi les qualifiés, comme le vainqueur de l'Euro virtuel 2016, l'Espagnol Alex Alguacil, l'Italien et vice-champion du monde "Ettorito97" ou encore le Catalan "JoanFCB" finaliste à Barcelone. Réponse ce samedi, avec les phases finales en 1 vs 1 donc mais aussi en 3 vs 3, pour lesquelles aucun trio français ne s'est, cette fois, qualifié.