Ce n'est pas faute d'en parler, de demander, de lancer des pétitions. Mais Sega et Atlus restent incroyablement frileux, évasifs, se fendant au mieux d'une enquête pour savoir si oui ou non les joueurs seraient bien intéressés par un portage de Persona 5 sur Nintendo Switch (Des portages de Persona ou Shin Megami Tensei sur Switch ? Atlus interroge les joueurs).

Faut-il perdre espoir ? IGN a posé la question directement à Ari Advincula, communications manager pour Sega et Atlus en occident. La jeune femme, qui dit se battre en interne pour que la chose se concrétise mais n'a évidemment aucun pouvoir, ne se résout pas à un abandon :

Si vous ne nous faites pas savoir que vous vous le voulez, nous ne serons jamais en mesure de le faire. Il est important d'exprimer votre opinion.

Comme souvent avec les jeux japonais, on nous dit donc qu'il suffit de demander. En masse.

Mais est-ce que les sièges nippons de Sega et Atlus, décisionnaires, prennent réellement en compte les demandes répétées, parfaitement visibles, sur les différents réseaux sociaux ? Ont-ils bien vent que des attaché(e)es de presse se font littéralement harceler sur le sujet par des malotrus de différentes rédactions, dont la nôtre, et font bien remonter l'information ?

Peut-être que l'article d'IGN arrivera jusqu'à leurs oreilles et éveillera enfin certaines consciences. À moins que la rumeur qui veut que les Persona demeurent une exclusivité payée par Sony (non confirmée) ne soit le vrai noeud du problème, en plus des investissements que cela implique.

On rappellera que Persona 5 Scramble : The Phantom Strikers qui arrive ce jeudi 20 février au Japon sur PS4 et Nintendo Switch se veut une suite directe de Persona 5. Ce dernier s'est écoulé à plus de 3,2 millions d'exemplaires dans le monde. Et ça peut facilement doubler sur un machine qu'on peut emporter partout...