Depuis son annonce, la Nintendo Switch 2 souffle un petit peu le chaud et le froid auprès du public. S’il ne fait aucun doute que les joueurs devraient répondre présent au lancement de la console, certaines des positions de l’éditeur tendent de plus en plus à déranger. Tarif des jeux en hausse, augmentation potentielle du prix de la console, retrait de certaines fonctionnalités, fausses éditions physiques… Il y a de quoi être en colère. Mais ne vous avisez pas pour autant de passer par la case piratage en guise de représailles. Vous seriez assurément perdant.

Nintendo durcit les mesures anti-piratage de la Switch

En effet, les possesseurs d’un compte Nintendo ont reçu ces derniers jours un mail leur indiquant que des mises à jour avaient été apportées à la charte d’utilisation de la Nintendo Switch. Et si vous en faites partie, vous avez probablement, comme la grande majorité des utilisateurs, expédié directement le mail à la corbeille sans prendre la peine de le lire. Il contenait pourtant des informations extrêmement importantes sur les conditions d’utilisation de votre console, et notamment sur les usages prohibés.

On y apprend ainsi, entre autres, que toutes les Nintendo Switch sont désormais « sous licence pour un usage personnel et non commercial uniquement » et que « toute utilisation non autorisée peut rendre le produit numérique inutilisable ». En d’autres termes, cela signifie que Nintendo se réserve le droit de vous supprimer l’accès à toute application susceptible d’avoir été piratée ou de ne pas respecter les conditions d’utilisation préconisées.

Et cela va même encore plus loin sur certains territoires. Comme ont pu le remarquer les internautes américains, la firme japonaise indique aussi se réserver le droit de rendre les services ou les Nintendo Switch « définitivement inutilisables, en tout ou partie». Autrement dit, plus que le fait de bloquer l’accès à certains jeux ou logiciels, Nintendo peut aller jusqu’à bloquer l’accès à toutes les fonctionnalités de la console. Clairement, ça ne rigole pas.

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Garantir un environnement sûr en ligne

Ce n'est pas tout. En parallèle, la mise à jour des conditions d’utilisation a également permis d’apprendre que la compagnie commence à préparer le terrain pour l’arrivée de la fonction GameChat sur Nintendo Switch 2. Ainsi, à l’instar de PlayStation notamment, Nintendo indique que les conversations vocales et vidéos pourront être enregistrées sur une période limitée. De cette manière, « tout langage ou comportement susceptible de violer les lois applicables » pourra être étudié en cas de signalement de la part d’un utilisateur.

Néanmoins, l'éditeur précise tout de même deux choses importantes. Tout d’abord, seules les trois dernières minutes d’une conversation seront accessibles en cas de rapport d’incident. Et surtout, aucun enregistrement ne leur sera envoyé tant qu’aucun rapport n'aura été déposé. Par conséquent, les joueurs peuvent donc se rassurer quant au caractère privé de leurs échanges avec les autres. Car une fois encore, cela vise uniquement à garantir pour tous « un environnement sûr en ligne », et non à espionner le public.

Source : Game File