Nouvelle génération oblige, c'est évidemment la transportable Switch qui fait parler d'elle, puisque le constructeur japonais a eu maille à partir avec le site Internet (Julien) Uberchips.com, qui proposait parmi ses produits des logiciels permettant de pirater la Switch. Programmés par le groupe de hackeurs Team-Xecuter, ils permettaient de jailbreaker la console, évoluant progressivement vers des puces vendues sur la même boutique en ligne.

Au mois de mai dernier, Nintendo entamait donc une procédure contre le site Uberchips.com, réclamant 2.500 dollars de dédommagements par logiciel et puce vendus, et demandant évidemment le retrait de tous les produits incriminés.

Malgré la fermeture du site, désormais inaccessible, l'affaire a suivi son cours, et nous apprenons aujourd'hui que les deux parties sont parvenues à un accord qui s'élève à 2 millions de dollars, et prévoit évidemment le retrait de la vente de tous les logiciels pirates. Comme le veut la tradition outre-Atlantique, l'affaire pourrait se solder par un compromis financier, bien que l'accord n'ait pas encore été accepté par la Cour de district nord de l'Ohio, où était jugée l'affaire. Le document disponible ici-même précise d'ailleurs que le site Uberchips.com ne pourra plus revenir en ligne.

Nintendo n'en a toutefois pas encore terminé avec les flibustiers de l'Internet, puisque huit autres sites sont concernés par une procédure similaire, mais l'identification de leurs propriétaires respectifs demande visiblement un peu plus de temps.

Voilà qui nous assure donc la sortie d'un prochain épisode de cette série judiciaire, que nous ne manquerons évidemment pas de relater.

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