Alors que la rédaction s'apprête à crouler (encore plus) sous les cartons avec l'imminente sortie des deux premiers kits de Nintendo Labo, nous continuons d'en apprendre toujours plus sur la genèse de cette drôle d'expérience qui risque de tous nous faire retomber en enfance. Sauf Ève, qui n'en est évidemment techniquement pas sortie.
C'est directement sur le site officiel de Nintendo Labo que Tsubasa Sakaguchi (réalisateur du premier Splatoon) est revenu sur l'idée originelle qui a permis aux équipes de Nintendo d'accoucher de cette drôle d'expérience aussi originale que bio-dégradable :
J'ai commencer à réfléchir à ce qui faisait des Joy-Con des manettes si différentes des autres. [...] J'ai finalement réalisé que ce sont les capteurs, présents dans chacun d'eux. Si nous fabriquions quelque chose sur lequel nous pourrions accrocher les Joy-Con, nous pourrions utiliser les capteurs séparément pour créer plein de nouvelles choses... C'est comme cela que le projet à démarré.
Par exemple, le jeu de pêche que nous avons développé utilise ce système de contrôle différencié. En attachant le Joy-Con droit à la poignée de la canne et le gauche au moulinet, cela nous permet d'exploiter la position de la poignée pour détecter la rotation du moulinet.
Et cette vision des Joy-Con est presque poussée à l'extrême par Tsubasa Sakaguchi, puisque le développement de Nintendo Labo aura fini de lui faire voir cette manette d'un nouveau genre avec un oeil bien plus "technique" :
Au début du développement, je ne m'en étais pas rendu compte, mais les Joy-Con sont des capteurs avant même d'être des manettes.
Si l'on imagine que le Multi Kit et le Kit Robot nous réservent encore pas mal de surprises d'ici à ce qu'ils se laissent déballer et assembler, vous pouvez compter sur nous pour vous en reparler plus en détail d'ici leur sortir sur Switch le 27 avril prochain.