Interviewé par The Guardian, Harvey Eagle tient donc à affirmer une nouvelle fois que la Xbox One est assez bien conçue et puissante pour afficher une haute résolution et un rafraîchissement élevé. Mais qu'en réalité, la balle est dans le camp des développeurs pour faire fonctionner toute cette machinerie.

Soyons clairs à ce sujet : la Xbox One peut supporter pleinement le 1080p et le 60 images par seconde. Forza Motorsport 5 en est un exemple. C'est à chaque développeur de déterminer quel est le meilleur équilibre pour offrir la meilleure expérience aux joueurs.

En effet Forza 5 ou encore Kinect Sport Rivals proposent tous les deux du 1080p et 60 images par seconde. Mais pour Harvey Egale, cette nouvelle génération offre une autre définition de la puissance :

On ne peut plus mesurer ou parler de puissance en termes de pixels et de nombre de polygones. Dorénavant, la performance vient de trois domaines : la console, les jeux et le cloud.

De plus, Microsoft tient a préciser qu'il prend en compte le retour des joueurs et qu'il s'évertue à travailler sans relâche à l'amélioration de l'expérience Xbox One.

Je veux être honnête : il y a certaines choses qui ne se sont pas passées comme prévu. Mais nous apprenons de nos erreurs. Nous avons eu beaucoup de commentaires de notre communauté à ce sujet [...] La mise à jour de Mars règlera une partie de ces problèmes.

Il est vrai que le début de vie d'une console est toujours un cap difficile à passer pour son constructeur. Il faut en effet gérer la transition générationnelle tout en proposant une offre solide tant du côté du hardware que du côté du software, avec les jeux et les divers services.

Nous verrons dans les mois à venir si ces ajustements seront suffisants pour rattraper son retard en termes de ventes, face à la PS4.