Nous n'allons évidemment pas vous citer l'intégralité de la série de 15 tweets postée ce matin par la voix japonaise de l'inoubliable Godot, mais nous avons sélectionné pour vous les plus riches en magnésium explications sur le développement d'un certain Bayonetta 3 :

En ce qui concerne Bayonetta 3, il a été décidé dès le départ que le jeu serait développé avec un financement venant de Nintendo. Sans leur aide, nous n'aurions pas pu lancer ce projet.

Les droits [de la licence] appartiennent toujours à Sega et Nintendo. Leurs détenteurs ont décidé que le jeu devait être développé pour la Switch.

Et si Kamiya insiste sur ce point, c'est parce que les trois volets de la série de beat'em all qui empêche Plume de trouver le sommeil auront tous connu bon nombre de rebondissements et de détenteurs différents : Bayonetta premier du nom a été financé par Sega, tandis que le second volet aura dû être repris en cours de route par Nintendo, qui s'est par la suite montré étonnamment ouvert :

Nintendo s'est montré suffisamment généreux pour financer un portage du premier Bayonetta sur WiiU, et ils nous ont même laissé utiliser les voix japonaises que nous avions enregistré pour l'occasion lors du portage du jeu sur PC.

Je suis extrêmement reconnaissant envers Nintendo pour avoir financé le jeu, et envers Sega pour nous avoir laissé exploiter la licence Bayonetta.

On ne s'en rend pas toujours compte, mais la survie d'une licence, aussi acclamée soit-elle, se joue parfois à pas grand chose. Le destin de Bayonetta aura plus d'une fois tenu à un fil, même si l'histoire se termine finalement bien pour tout le monde, en tous cas pour l'instant.

En attendant l'arrivée des portages Switch de Bayonetta et Bayonetta 2 le 16 février 2018, Bayonetta 3 s'est bien gardé de dévoiler une quelconque date de sortie.