Épinglé pour avoir licencié plusieurs dizaines d’employés il y a quelques jours, Rockstar Games prend aujourd’hui officiellement la parole pour remettre les pendules à l’heure.
Plusieurs mois après la diffusion du dernier trailer, aura-t-on enfin des nouvelles de GTA 6 dans les prochains jours ? C’est la folle théorie qui alimente la toile dernièrement. En effet, Rockstar a beau faire preuve de son habituelle discrétion sur le sujet, les fans sont d’ores et déjà persuadés d’avoir trouvé à quelle date précisément tombera le prochain temps de communication. Mais en attendant de découvrir s’ils avaient vu juste ou non, les créateurs de GTA 6 ont assurément bien d’autres chats à fouetter, ce qui les pousse à prendre la parole.
Les créateurs de GTA 6 réagissent à la polémique des licenciements
Si vous avez suivi l’actualité au cours des derniers jours, alors vous n’êtes probablement pas sans savoir que Rockstar a fait l’objet de graves accusations de la part de l’Independent Workers’ Union of Great Britain (IWGB), syndicat britannique réputé. En effet, d’après ce dernier, la compagnie n’aurait pas licencié entre 30 et 40 employés pour « faute grave » comme elle tend à le dire, mais plutôt pour avoir cherché à se syndiquer. Pour l’IWGB, Rockstar aurait ainsi commis « l’un des actes de répression syndicale les plus flagrants » de l’industrie du jeu vidéo à ce jour.
Naturellement, l’affaire n’a pas manqué de secouer les internet, en particulier quand on sait à quel point les méthodes de travail de Rockstar ont déjà pu faire débat par le passé. Néanmoins, les créateurs de GTA 6 ont aujourd’hui tenu à remettre les pendules à l’heure pour se défendre face à ces allégations. « La semaine dernière, nous avons pris des mesures à l’encontre d’un petit nombre d’individus qui ont été surpris en train de diffuser et de discuter d’informations confidentielles sur un forum public » explique un représentant de Rockstar dans les colonnes de Bloomberg.
« [Cela] constitue une violation des politiques de notre entreprise. Cela n’était en aucun cas lié au droit des personnes à adhérer à un syndicat ou à participer à des activités syndicales ». Vous l’aurez compris donc, les créateurs de GTA 6, réputés pour leur culture du secret à toute épreuve, auraient en réalité licencié toutes ces personnes pour rupture de clause de confidentialité, et non pour des raisons syndicales. Quant au fait que tous appartenaient à un groupe de discussions privé lié à des questions syndicales ? Le fruit du hasard, visiblement.

Une compagnie anti-syndicale ?
Bref, autant dire que nous n’avons sans doute pas encore fini d’entendre parler de cette histoire. Reste maintenant à savoir jusqu’où cela ira, et surtout, quel impact cela pourra-t-il avoir sur la communication autour de GTA 6. Car alors que des rumeurs évoquent la probabilité d’un potentiel nouveau report du jeu, Alex Marshall, président de l’IWGB, assure quant à lui que Rockstar « se moque des retards pris par GTA 6, et qu’il privilégie la répression syndicale en s’en prenant aux personnes qui développent le jeu ».
Source : Bloomberg