Ca a été les montagnes russes pour GTA 6 jusqu'à son annonce officielle avec la diffusion du trailer. Et encore, même là, les plans de Rockstar Games et de Take-Two Interactive ont été torpillés à la dernière minute à cause d'un énième leak. Alors que le studio avait donné un vrai rendez-vous aux fans pour voir les premières images, la bande annonce a leaké la veille au soir. Certes, avec une qualité très hasardeuse, mais quand même. Devant la catastrophe, la société n'a pas eu d'autre choix que de publier dans la foulée leur vidéo. Un leak qui est vraisemblablement mal passé.

Rockstar Games veut éviter à tout prix les leaks sur GTA 6

C'est officiel depuis plusieurs semaines, GTA 6 arrive enfin sur PS5 et Xbox Series X|S en 2025. On a pas encore de fenêtre exacte, mais ça pourrait se produire durant la seconde moitié de l'année. C'est en tout cas une supposition que l'on peut faire en se référant aux précédents épisodes, mais ça ne va pas plus loin. En revanche, le jeu est dans la phase finale de son développement et la pression a monté d'un cran selon les information de Bloomberg.

D'après le journaliste Jason Schreier, Rockstar Games redoute de nouveaux leaks sur GTA 6 et a pris une décision radicale. Pour contrecarrer des problèmes de ce genre, et visiblement améliorer la productivité, les employés sont forcés de retourner dans les locaux cinq jours par semaine. Jennifer Kolbe, vice-présidente de R*, a prévenu les salariés par mail.

En réalisant ces changements maintenant, nous sommes dans la meilleure position pour offrir le prochain Grand Theft Auto avec la qualité et le niveau de finition que nous savons qu'il exige, ainsi qu'une feuille de route qui correspond à l'échelle et aux ambitions du jeu.

Via Bloomberg.

Cet abandon quasi-total du télétravail pour boucler GTA 6 a été très peu apprécié. En vérité, les employés ont très mal accueilli la nouvelle. Certains sont furieux et ont dénoncé des « promesses non tenues ». Et on peut facilement les comprendre après tout ce qui s'est passé chez Rockstar Games. Les développeurs qui se sont confiés auprès de Jason Schreier redoutent probablement le retour à une cadence de travail infernale, et à une culture toxique, alors même que la situation s'était améliorée en 2020. C'est donc peut-être perçu comme un sacré bond en arrière, et c'est aussi une décision risquée. À court ou moyen terme, cela pourrait davantage démotiver les équipes qu'autre chose.