C'est peu dire que l'un des moustachus les plus célèbres de l'industrie aura eu un impact retentissant sur cette dernière. Avec plusieurs dizaines de titres à son actif, le réalisateur des premiers opus de Final Fantasy semble oublier certains détails de son parcours, comme il l'a confié à la journaliste du Washington Post Gene Park :

Je n'ai pas tendance à réfléchir à mon passé. De temps en temps, je peux aller faire un tour sur Wikipedia lorsque j'ai besoin de retrouver une information : "Hé, c'était quand la sortie de Final Fantasy VI ?" par exemple. Alors je regarde, et je vois tous les projets auxquels j'ai contribué. C'est toujours surprenant pour moi, j'ai vraiment développé plein de choses !

Bombing Mission

C'est justement en rejouant au jeu culte d'entre les jeux cultes que Sakaguchi a eu l'idée de ce qui allait devenir Fantasian :

Final Fantasy VI m'a rappelé à quel point j'aimais ce type de gameplay, et mon envie de renouer avec mes racines. Soyons honnêtes : j'arrive à la fin de ma carrière de développeur, alors je me suis dit que j'avais envie de faire quelque chose dans un style que je connais très, très bien, et auquel j'aime personnellement jouer.

Et parce qu'il n'y a décidément pas d'âge pour assouvir ses fantasmes, le rôliste en chef a profité du développement de Fantasian pour réaliser un rêve qui le hante depuis 1996, et la sortie d'un certain Independance Day au cinéma. Vous ne voyez pas le rapport ? Regardez plutôt la vidéo ci-dessus : à l'instar du réalisateur Roland Emmerich, Sakaguchi rêvait de faire exploser un élément iconique comme le fut à l'époque la Maison Blanche. Après avoir créé l'un des derniers dioramas de l'aventure, l'équipe s'est chargé de la détonation demandée par le maître :

L'équipe était réticente à l'idée de pulvériser ce superbe diorama. Ils m'ont demandé si c'était vraiment ce que je voulais, et j'ai dit oui ! C'est une idée que j'avais en moi depuis très longtemps, et je savais qu'il s'agissait là d'une des dernières opportunités que j'aurais. C'était un rêve personnel.

Voici donc comment vous pourrez habilement citer le dernier J-RPG du studio Mistwalker et un célèbre film d'envahisseur de la fin du XXème siècle dans la même phrase, de quoi briller lors du retour des soirées mondaines. C'est cadeau.