Finalement, il n'y a pas que sur la terre battue de Roland-Garros que la connexion entre l'Espagne et le tournoi français du Grand Chelem est parfaite. Habituée à voir un certain Rafael Nadal triompher sur son court central à l'issue de sa quinzaine, l'épreuve a été dominée dans sa version esportive par un... autre Espagnol, Carlos Che. Et le vainqueur de la première édition des Roland-Garros eSeries n'est autre qu'un fan inconditionnel de Nadal, allant jusqu'à pousser le mimétisme avec son idole en croquant dans le trophée obtenu vendredi dernier, aux dépens de l'Italien Lorenzo "Isniped" Cioffi.

Ces Roland-Garros eSeries, fruit de l'union de la Fédération Française de Tennis et du sponsor principal du tournoi, BNP Paribas, se sont disputés sur le jeu Tennis World Tour et réunissaient les huit meilleurs joueurs de la planète, issus des phases qualificatives disputées un peu partout dans le monde, à savoir en Chine, Espagne donc, Italie, Belgique, Grande-Bretagne, Inde, France et Brésil. Ces deux derniers pays se sont justement retrouvés face à face dès les quarts de finale. Elles n'ont pas souri au représentant tricolore Thibaut Karmaly, jeune journaliste en quête d'une structure esport.

Mais ces Roland-Garros eSeries, commentées par Norman "Genius" Chatrier, véritable figure de l'eSport en France (joueur pour Millenium, chroniqueur pour le Canal eSport Club, Team G1, ES1...) et petit-fils de Philippe Chatrier, et le journaliste du groupe France Televisions Mathieu Lartot, ont été une réussite aux yeux de la FFT. Cette dernière l'a confié à l'issue de l'événement, ces RG eSeries ne seront pas un one shot (une édition 2019 serait d'ores et déjà actée) et l'entité reine du tennis en France a la ferme intention de bien se positionner sur le secteur. Voilà qui pourrait faire les affaires de Tennis World Tour, qui devrait bien avoir un avenir esportif. C'est du moins la volonté de Big Ben Interactive, très ambitieux pour son jeu. Affaire à suivre...