On parle très régulièrement des rachats de PlayStation et Xbox, mais dans son coin, Embracer Group construit tranquillement son empire. Une expansion qui va durer car l'entreprise a toujours un fort appétit (et plein de sous à investir).

Embracer Group va acquérir des dizaines de studios

En deux ans seulement, Embracer Group est devenu un titan du jeu vidéo européen avec 62 rachats de studios pour 8,1 milliards de dollars. Cela comprend par exemple Gearbox (Borderlands), 4A Games (Metro) ou Saber Interactive (World War Z). Pour diversifier ses activités, l'entreprise a aussi placé ses billes dans le domaine du mobile avec DECA Games, du cinéma et de la bande dessinée avec l'acquisition de Dark Horse Comics (qui avait ouvert une division jeux et divertissements numériques).

Mais le conglomérat suédois a encore faim, très faim puisque le PDG Lars Wingefors a admis au Financial Times (interview relayée par VGC) qu'Embracer Group allait procéder à un nombre similaire de rachats dans les mois et années à venir. Dans le viseur du patron, des affaires basées en France, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Chine. Un seul pré-requis : avoir déjà réussi. À ce stade, la société possède 115 studios de développement.

Des risques mesurés, une envie de free-to-play

En termes d'échelles de productions, Embracer Group touche un peu à tout dans des genres variés, mais souhaite se lancer dans le secteur des free-to-play. L'entreprise a actuellement 216 jeux en cours de conception, dont plus de 25 AAA prévus d'ici avril 2026. Ça ne fait pas trop ? Pas pour Lars Wingefors.

Si vous pouvez faire un seul jeu, alors il y a un gros risque commercial. Mais si vous faites 200 jeux comme nous le faisons, le risque commercial est moindre.

Le PDG a également déclaré ne pas chercher à avoir une approche interventionniste auprès des studios. Pour lui, quand des entreprises complexifient leur gestion, c'est "à ce moment-là qu'elles s'effondrent".