Pour la sortie d'Alan Wake Remastered, nos confrères de Games Industry ont eu l'occasion de s'entretenir avec quelques uns des pontes de Remedy Entertainment, pour parler de la gestation de l'original, mais aussi de l'hypothétique suite des événements.

"Je préférai le premier album"

Le responsable de la communication Thomas Puha commence par resituer le contexte de la sortie de l'original en 2010 :

Je me souviens quand le jeu est sorti, j'étais encore journaliste, et le plus grand quotidien de Finlande m'a appelé pour me demander si Alan Wake n'avait pas bidé avec son million d'exemplaires vendu. Il n'était pas utile de comparer Alan Wake à un jeu comme Max Payne. Il y a eu près de huit ans entre les deux, et les choses ont énormément changé.

Alan Wake a mis beaucoup de temps à sortir. Les gens l'attendaient, moi le premier, mais les années ont passé une à une, et à un moment donné, vous perdez simplement votre l'élan. C'est un peu le syndrome du deuxième album. Après Max Payne, Remedy avait le temps et les ressources financières pour créer une nouvelle licence. C'est une position bien difficile.

Plaisirs solitaires

Après avoir loué le rôle de Microsoft dans le développement tumultueux d'Alan Wake, c'est le directeur commercial Johannes Paloheimo qui justifie le come-back de l'éveillé après une décennie d'absence :

Les joueurs qui possèdent une console PlayStation n'ont pas encore pu découvrir Alan Wake, et c'est un public qui a tendance à apprécier les jeux narratifs, ce qui est un peu notre spécialité. Ces dernières années, les jeux solo ont... ils n'ont pas fait leur "retour", parce qu'ils n'ont jamais vraiment disparu, mais mais je pense que l'on peut ignorer ceux qui annoncent la mort du genre. Les joueurs aiment vraiment les jeux solo.

Si les deux gars de Remedy ne lâcheront pas le morceau concernant la suite de l'aventure Alan Wake, mais ne manquent pas de rappeler tout l'amour qu'ils portent à la série. Et comme tout le monde ne possède pas la boule de cristal capricieuse de Jeff Grubb, nous en resterons pour l'heure à ce témoignage qui, nous l'espérons, se révélera peut-être lourd de sous-entendus...