D'un GTA, Sleeping Dogs emprunte toutes les mécaniques. A commencer par le lieu où l'on découvre Wei, le protagoniste, dans sa planque où il sera possible de se saper, d'interagir sur un réseau de surveillance sur lequel nous reviendrons ou encore de se boire une petite cannette que l'on trouvera dans son frigo. Et dans Sleeping Dogs, le fait de se vêtir d'une certaine manière ou de se restaurer permet de bénéficier d'améliorations de santé, de puissance et d'endurance par exemple.

Dojo et Dragons

Mais avant d'aller se confronter aux dangers de la grande ville, un tour au dojo pour se familiariser avec les arts martiaux ne sera pas de trop. L'occasion de constater qu'une frise de compétences permet d'apprendre de nouveaux mouvements au fil de la progression et que le système de combat, comme nous vous en parlions dans nos dernières impressions, se rapproche, sans cependant nullement l'égaler, du système de contres d'un Batman Arkham Asylum. Celui de Sleeping Dogs est en effet moins fluide, moins spectaculaire mais propose quand même d'interagir avec tout l'environnement, les murs, les voitures, les poubelles, etc, pour fracasser la tronche de vos adversaires. Une des missions que nous avons jouées consistait d'ailleurs à tataner toute une bande de loubards pour pouvoir ensuite accéder au terminal d'une caméra de sécurité afin de la hacker. Une fois celle-ci piratée, en retournant chez vous, vous aurez accès à une mission de surveillance via un moniteur, pour inculper un dealer. Original et cool.

Hong-Kong Fou Fou

Évidemment, Sleeping Dogs comptera son lot de missions en véhicules. Dans celle qu'il nous a été donné d'effectuer, il s'agissait, en camionnette, de prendre en chasse une autre camionnette. Alors que des voitures ennemies venaient compliquer la poursuite, on pouvait, par une simple pression de bouton à bonne hauteur d'une tire, donner un violent coup de volant pour se débarrasser avec plus d'aisance de ces gros lourds. Mais une fois cette petite affaire réglée, pendant laquelle il est plutôt recommandé d'éviter d'écraser trop de monde pour ne pas faire baisser son XP de flic, il faudra se défaire de la police qui ne sait pas que vous faites partie de la maison, puisque vous êtes infiltré. Les jauges de réputation doivent aussi rester assez hautes pour que vous puissiez progresser à travers vos différentes identités. Et puis pour faire remonter votre jauge de réputation, quoi de mieux qu'un petit massage... Celui-ci restera cependant secret, une ellipse servant de transition. Et puis comme dans GTA, il y aura des objets à collecter un peu partout dans la ville, ici des statues de jade par exemple, qui une fois qu'on en a suffisamment permettent d'augmenter sa barre de vie.

Cette deuxième prise en main de Sleeping Dogs nous a conforté dans ce que l'on écrivait précédemment : on a affaire à un petit clone de GTA sympathoche, avec cette saveur particulière à Hong-Kong qui fait son effet. Si la puissance narrative de l'ensemble reste encore un mystère, on s'aperçoit immédiatement d'une chose : le développement du jeu a été entrepris il y a un bon moment déjà et ça se ressent... Les graphismes ne sont pas à la hauteur de ce qui se fait aujourd'hui et on sent parfois le moteur patiné. C'est cependant avec bienveillance que l'on attendra Sleeping Dogs, disponible à la vente dès le 17 août 2012 sur PC, PS3 et Xbox 360.