Les MMORPG free to play, ça va, ça vient. Jusqu'à ce qu'on trouve chaussure à son pied évidemment, et la qualité de certains jeux récents pourrait bien expliquer la petite crise que subissent les nouveaux titres. C'est qu'il faut se faire sa niche ! En ce qui concerne Raiderz, c'est l'aspect baston qui est privilégié. On cible, on tape, on esquive, on pare. Votre personnage se développe grâce à des points de compétences gagnés à chaque niveau : vous aurez donc des bonus passifs, mais aussi quelques attaques ou buffs actifs que vous placerez entre deux séances de clic de souris. De leur côté les monstres possèdent leur lot de coups spéciaux qu'il faudra prudemment éviter. Lorsqu'ils meurent, il arrive qu'il lâche des bonus intéressants, mais très courts qui poussent à enchaîner d'autres mobs à la suite. Au final, les combats de Raiderz ne sont pas si mals et assez dynamiques : si on s'endort, on peut se faire très mal.

J'ai cru voir un grominet

Surtout que Raiderz met l'accent sur les gros monstres. Il en existe plusieurs dans la zone de départ : un colosse avec un pilier en guise d'arme ou une grenouille mutante qui n'hésitera pas à vous bouffer ou à faire des bonds gigantesques pour vous écraser. Mine de rien, avec un peu de tactique, on s'en sort assez bien face à des trucs plutôt costauds, ce qui est assez agréable. L'histoire vous fait suivre une série de quêtes principales, et diverses missions annexes s'occupent de vous voir progresser sans trop de grind. Tout du moins au début. En tant que Defender, Berserker, Cleric ou Sorcerer, vous ferez vos premiers pas dans le scénar pour... euh... pour je sais pas quoi, je ne me suis pas penché une milliseconde sur l'histoire. Bah, on s'en fout. À noter qu'après avoir quelque peu développé votre personnage, vous pouvez sans soucis dépenser des points dans les autres « styles », histoire de composer un gameplay qui vous convient.

Par petite touches

D'autres petites surprises vous attendent dans Raiderz : le fait, par exemple, qu'aucune arme ni armure ne tombera dans le butin des monstres. Ce n'est que consommable, objets à revendre et matériel d'artisanat ! Il faut donc passer par un PNJ artisan pour faire progresser son matos. Bien entendu, certains matériaux sont rares. Cela dit, l'interface explique très bien qui « drop » quoi, donc on sait toujours où se procurer le nécessaire. Vous changerez ainsi de matos assez souvent. Le reste est comme à l'accoutumée : on retrouve différentes armes, et les armures de cuir, plates, en papier, etc. Un MMO F2P tout ce qu'il y a de plus classique, avec son look manga et ses champs de monstres.

Je quitte ce mooonnnnde

Techniquement, Raiderz est correct. Sans être magnifique comme Tera, il se laisse regarder et il se prend bien en main. L'interface pourrait parfois être mieux pensée (pour la gestion des groupes surtout), mais on s'y fait. On est surpris par quelques bonnes idées, comme à la création de personnage : la possibilité de placer des cicatrices où l'on veut sur le visage. Une customisation assez sympa. Côté points faibles, on peut citer les bruitages assez crus. Mais c'est surtout les problèmes de lag et de pertes de connexion qui plombent un peu la bêta en ce moment. Ça s'est amélioré, mais c'est encore trop instable.

Difficile pour moi de vous parler plus en avant de Raiderz, vu qu'une déco à un moment inopportun a propulsé mon avatar dans une zone bien trop haut niveau pour moi. Je vais devoir attendre de revenir au bon endroit, ou tout recommencer avec un nouveau perso. Mais malgré ces mésaventures, Raiderz est un F2P que je peux vous recommander à l'essai (pour peu que vous ne soyez pas trop méfiant de Gameforge).