1873 : Un compromis est trouvé sur la question du service militaire : les milices doivent être supprimées et la conscription progressivement généralisée. La Suède adopte l’étalon-or : une nouvelle monnaie, la couronne, remplace le riksdaler. Le poste de gouverneur de Norvège est supprimé, un Premier ministre le remplace.

En 1873, la Scandinavie doit être stabilisée. Quatre poste de vice roi sont établis : Norvège, Suède dont j'occupe les fonctions, Danemark, Finlande. Vient ensuite le conseil restreint avec les ministres clés : Intérieur, économie, justice, finance. Le tout est établis pour chaque royauté. Nous sommes donc un conseil de 16 membres avec bien sûr le Roi de Suède notre chef à tous. En dessous de nous les deux chambres valident et votent les décisions. Ces deux chambres représentent les 4 royautés de scandinavie.

Mon rêve s'est réalisé. Mais une chose me préocupe : Nous sommes passés de 6 à 20 millions d'habitants. Mais notre pays a un retard considérable en terme de développement. Les grandes puissances sont entrain de coloniser le monde et les richesses affluent. Et nous, hormis une île dans les caraïbes nous ne possédons aucun empire coloniale. Et nous arrivons bien tard. Aussi, j'envoie mes espions au quatre coin du monde. Une cible est trouvée : La chine. Et il est vrai que beaucoup d'articles décrivent le pays comme arriéré , surnommé l'homme malade d'extrême orient. Une réunion et de mise :

"Messsieurs les ministres, je remercie de votre présence. Je ne vais pas y aller par quatre chemin : Je veux déclencher une guerre coloniale pour créer un empire scandinave dans le monde."
Le roi curieux de ma demande me demande des précisions.
"Je souhaite m'attaquer à la Chine. Je demande la réquisition de 50 000 homme de l'armée régulière. Le budget sera légèrement diminué pour permettre l'entretien de ses hommes."
"Vous avez prouvé votre valeur mon cher Thibault de Mondidier. Le conseil approuve votre demande mais vous engaggez la responsabilité de notre nouveau pays. Aucune erreur ne sera admise."

Je salue le roi et part me mettre au travail. Car je me rends sur le terrain. Je rêvais depuis toujours de découvrir le monde. Pendant mon voyage, je me tiens au courant des relations de la scandinavie avec le monde. Assurant les bonnes relations entre la scandinavie et son voisin la Russie. Mais également un nouveau venu : Le japon. Une ambassade est crée pour ce pays qui lui aussi commence à s'ouvrir aux mondes.

11 mai 1875 : De Geer revient au pouvoir. Il entend mettre en application le compromis de 1873.
Eté 1875 : Oscar II effectue une tournée en Russie et en Allemagne.
16 mars 1878 : Oscar II vend l’île de Saint-Barthélémy à la France.
23 mai 1878 : Inauguration de l’Université de Stockholm.

Finalement, il m'aura fallut 4 ans de guerre avec la chine pour leur arracher un traité de pays. Nous n'étions que 50 000 mais je choisis de débarquer non loin de la capitale Pékin. Notre armée bien supérieure en technologie maintenait les chinois à distance. Mais parfois nous vivions un cauchemar : C'était parfois jusqu'à 200 000 chinois qui nous faisait face. Mais aucune artillerie ni fusils moderne. On arrivait donc à conserver l'avantage. Mais nous évitions toute les batailles rangées. Une fois la capitale Pékin occupée nous nous sommes déployés pour occuper les provinces voisines tout en menant une guerilla sur les petits groupes. En 1878 un ambassadeur chinois déclare la paix et nous cède Taïwan. J'accepte avec empressement. La prise est maigre mais c'est un bon début. Nous avons enfin un pied à terre en Asie. Je décide de rester sur place et grâce à mon principe de conscription nous faisons participer les taïwanais à la vie de leur île. Ils sont enrolés et un bataillon de 10 000 taïwanais est crée pour défendre l'ile : L'autonomie locale est accordée pour calmer les esprits mais les biens vendus partent pour le monde et la scandinavie.

1879 : Nouvelle crise économique : 44 000 personnes quittent la Suède, préludant l’exode d’un demi-million de Suédois au cours des quinze années suivantes.

Grâce à ma politique de protectionnisme, les crises sont évités. Certes, les libéraux pestent un peu contre les taxes mais le pays continue son avancée technologique. Le réseau de chemin de fer se développe mais reste en deça des autres pays.

1880 : Carl Hochschild est nommé ministre des Affaires étrangères. Courtisée par l’Angleterre et la Russie, la Suède conserve sa neutralité. Les ports de l’île de Gotland sont interdits aux navires de guerre des deux pays. La Suède se rapproche par ailleurs de l’Allemagne qu’Oscar considère comme son « alliée naturelle ».

Ce Carl fait un travail admirable. Malgré les points de désaccord, je ne trouve rien à redire sur sa politique. En Europe nous resterons neutre mais rien n'interdit les amitiés. Des alliances défensives sont mises en place et malgré mon séjour en Taïwan je ne suis en aucun cas écarté du pouvoir.

Avril 1880 : Incapable de parvenir à ses fins, De Geer démissionne. Son successeur, Arvid Posse, tente de mettre en place un service actif de 90 jours.

Je lui explique que le mieux est mon système. La Scandinavie peut mobiliser dorénavant 500 000 hommes et surtout, Saint Petersbourg n'est qu'à 10 jours de marche. C'est une très bonne menace défensive. Si un pays attaque en 3 mois, un demi million de scandinaviens leur tombent deçu. Et aucun pays ne veut prendre ce risque. C'est une belle force de dissuasion.

En 1882, alors que la situation est stabilisée à Taïwan, mes rapports m'orientent vers la région du fleuve Amour. Riche en charbon et très peuplée elle est une cible de choix. Encore une fois, je déclare la guerre coloniale à la chine et cette fois nous nous installons sur les côtes. Deux provinces sont cédées par la chine. Notre petit empire s'étend. Mais ce n'est pas finit.

25 mai 1883 : Son projet rejeté, Arvid Posse est à son tour contraint à la démission. Il est remplacé par Charles Thyselius, puis par Oscar Themptender.
28 juin 1883 : Le comité central des syndicats de Stockholm adopte un programme en quatorze points, réclamant notamment l’instauration du suffrage universel, la journée de dix heures et la mise en place d’un système de retraite.

Voilà des réformes qui coûtent bien cher. Mais les recettes de notre empire coloniale couvre les frais. M'obligeant à me concerter avec les ministres des économies des 4 royautés. On réduit l'éducation et la recherche mais rien de nocif.

3 mars 1887 : Le parti protectionniste représentant la Suède rurale, parvient à faire adopter par la Chambre basse des tarifs douaniers sur les céréales. La Chambre haute s’y oppose. Oscar II décide de dissoudre la Chambre basse. Les libre-échangistes remportent les élections, mais voient leur victoire cassée pour vice de forme.
Février 1888 : Gillis Bildt remplace le Premier ministre Themptander. Les protectionnistes obtiennent gain de cause et des tarifs douaniers sont mis en place.
1889 : Création en Suède d’un parti social-démocrate, le S.A.P. (Sociodemokratiska Arbetarpartiet). En octobre, Gustave Akerhielm remplace Gillis Bildt, démissionnaire, au poste de premier ministre. Il prône une attitude de fermeté vis-à-vis de la Norvège, mais il est contraint à son tour de démissionner en 1891, après avoir échoué dans la mise en œuvre de son projet de réforme du service militaire.
1890 : Fondation de la Fédération suédoise pour le suffrage universel.
1891 : Oskar Alin énonce la « ligne Alin » qui prévoit l’autonomie croissante de la Norvège, et doit s’accompagner d’une révision à la baisse des divers avantages consentis à cette dernière au cours du siècle précédent.

Bien entendu, en scandinavie, plus aucune royauté ne songe à quitter le pays. Mes efforts dans le passé ont annéanti toute volonté indépendantiste. Si l'un d'eux décidait de sortir de l'union il se retrouverait seul. Depuis 1863 un parti règne sur les chambres : Le parti de l'union des peuples. Protectionniste, militariste et intervetionniste. Il arrange bien mes affaires. Mais des rapports m'indiquent que les libéraux progressent que la population est de plus en plus favorable à leurs idées de libre échange et de non intervention de l'état.

10 juillet 1891 : Eric Gustave Boström devient premier ministre.
1892 : Le service militaire est porté à quatre-vingt-dix jours, en échange d’une diminution progressive de l’impôt foncier qu’il a fallu consentir pour rallier à la réforme l’opinion paysanne. La gauche réclame un élargissement du droit de vote.

En 1894, je déclare encore une fois la guerre à la chine. Et cette fois, malgré les effectifs impressionnants de l'armée chinoise, 500 000 contre 50 000, je fonce avec l'armée par le Nord de la Corée pour les prendre à revers. Nous fonçons sur la capitale et nous obtenons quelques belles concessions. Notre empire s'étend dans les terres. Grâce à l'apport de ces terres, nous sommes devenus exportateurs de charbon dans le monde et l'armée reçoit une masse réserviste impressionnante de mandchouriens.

1895 : Inauguration à Stockholm du premier train électrique d’Europe.
5 janvier 1895 : Sous la pression du parti paysan, les tarifs douaniers sur les céréales importées sont revus à la hausse.
1896 : Mort d’Alfred Nobel, inventeur de la dynamite et industriel richissime.
1898 : La russification de la Finlande s’intensifie. La Suède fortifie sa frontière et entreprend un programme de réarmement naval.

Bien sûr, la finlande n'a rien à craindre sous l'égide de la scandinavie. Les entreprises nombreuses sont au contraire soustenues et encouragées. La population en dix ans est passé de 20 à 25 millions en Europe et ajoutez 20 millions dans notre Empire scandinave.

1899 : Constitution d’un parti du Rassemblement Libéral à la Chambre basse. La coalition conservatrice reste majoritaire.

Malgré mon éloignement, je décide de frapper un grand coût. Grâce à notre empire en Chine et à ses excès commerciaux, je décide d'abolir l'impôt sur les classes moyennes. Elles en sont exemptés. Cela stimule tous les entrepreneurs du pays. Beaucoup de paysans se forment en employés d'usine gonflant notre production. Car avec la mondialisation, les courts mondiaux de blés et matière premières chutent et les importer ne porte pas atteinte à notre balance commerciale.

12 septembre 1900 : Malade, le Premier ministre Boström se retire, après une décennie au pouvoir. Il est remplacé par Fredrik-Whilelm von Otter.
1901 : Création de la fondation Nobel. A sa mort, en 1896, Alfred Nobel avait dévolu sa fortune à la dotation de quatre prix annuels, récompensant une réalisation exceptionnelle dans les domaines de la physique-chimie, la médecine, la littérature et la promotion de la paix.
 

23 mai 1901 : La Suède instaure un service militaire universel et obligatoire, mais la rupture qui interviendra bientôt avec la Norvège remettra en cause ce nouveau système.
24 mars 1903 : La Norvège met en place son propre corps consulaire.
1904 : Réforme de l’enseignement secondaire en Suède, accordant notamment une place plus importante aux sciences et aux langues vivantes.

Bien entendu, en Scandinavie, les Norvégiens sont même la minorité la plus attaché à l'union. Et cette année, grâce à nos excédents, le roi informe son peuple que c'est la fin des taxes sur les marchandises. Notre richesse provient uniquement de l'impot sur le peuple et les riches. Le commerce doit nous apporter la richesse et donc plus aucune taxe n'est prélevée. Les libéraux n'en reviennent pas et cessent enfin de nous importuner malgré qu'ils arrivent au pouvoir. Avec mes réformes, leurs mesures passent inaperçues. Limitation de l'impôt à 50 % pour toutes les classes et taxe commerciale ne pouvant excéder 10%. Nos mesures vont au delà de nos espérances.

7 juin 1905 : Le Störting de Norvège rompt unilatéralement avec la Suède, au terme d’une union qui avait commencé en 1814. En août, un référendum populaire confirme la séparation des deux pays. En dépit des pressions des milieux nationalistes, Oscar II adopte une attitudeconciliante. C’est la fin de l’Union.

 

Je me demande d'ailleurs d'où me viennent tout ces faits puisqu'ils n'ont jamais existés. En 1905, les Norgéviens sont toujours liés à la Scandinavie.

Automne 1905 : Libéraux et sociaux-démocrates remportent les élections. Le libéral Karl Staaff est nommé Premier ministre.
1906-1907 : Publication du Merveilleux Voyage de Nils Holgersson de la romancière Selma Lagerlöf.

Parallèlement, le monde s'engage dans une guerre contre le Chine. Russie, Allemagne, Angleterre. Et nous participons aussi. Mais cette fois, nulle nouvelle annexion. Nous exigeons des indemnités de guerre. Elles sont substentielles. Car pendant 5 ans, nous modernisons tout le chemin de fer de scandinavie grâce à l'argent chinois. Et grâce à ma politique d'amitié avec la Russie, nous leur apportons des technologies et des terres dans le pacifique contre l'extension de notre territoire en chine. Tout cela sans le moindre conflit.



29 octobre 1907 : La Russie et l’Allemagne signent un accord secret prévoyant un statu quo dans la Baltique. La Russie obtient de l’Allemagne l’autorisation de remilitariser l’archipel d’Äland.
8 décembre 1907 : Mort du roi Oscar II et avènement de Gustave V.

Une bonne source m'a aidé à mieux le comprendre :

 

En 1905, lassé de ne pas être entendu à Stockholm, le parlement norvégien prononçait unilatéralement l’indépendance totale de son pays et donc la dissolution de la double monarchie. Le roi Oscar II qui, à son avènement en 1872, avait adopté une jolie devise, le bien-être des peuples frères, malade et vieillissant – il avait 76 ans – laissa faire.

Il mourut deux ans plus tard, transmettant la couronne à son fils aîné, alors âgé de 49 ans, et qui allait régner jusqu’en 1950, soit la plus longue durée de l’histoire de la Suède.

Comme son père, passionné de littérature et lui-même auteur de plusieurs ouvrages, Gustave V était un homme extrêmement instruit et cultivé, titulaire d’un diplôme d’ingénieur, philosophe et poète à ses heures, parlant couramment cinq langues, connaissant à fond l’histoire de l’Europe, sportif et notamment passionné de tennis ... Il était, de surcroît, un homme d’action et un ardent patriote souffrant de l’abaissement de son pays. Recevant, dans les toutes premières semaines de son règne, le président Armand Fallières, il fut choqué que le chef de l’État français exerçât si peu d’influence dans la conduite des affaires nationales et supportât une instabilité ministérielle encore pire qu’en Suède. Cette visite le conforta dans son analyse selon laquelle tout le pouvoir exécutif ne saurait reposer sur les épaules d’un seul homme, le chef du gouvernement, inévitablement aux prises avec les intrigues des partis, les chausse-trapes de ses rivaux, la gestion des dossiers au jour le jour. Si régner n’était pas gouverner, le trône n’était pas pour autant un siège fantôme et avait un rôle à jouer au dessus des partis.

Après avoir longuement réfléchi sur le bon fonctionnement des institutions et médité, pendant six ans, la meilleure façon de redonner une colonne vertébrale à la politique suédoise, Gustave V profita, en février 1914, d’une énième crise ministérielle pour désavouer publiquement le chef du gouvernement, Karl Staaf, libéral, qui démissionna aussitôt. De nombreuses protestations s’élevèrent alors contre le monarque, accusé de vouloir fomenter un coup d’État et d’instaurer un pouvoir personnel. Il avait pourtant agi en pleine conformité avec la Constitution de 1809 mais ses prédécesseurs avaient laissé tombé celle-ci en désuétude. Environ quarante ans plus tard, en juin 1958, le général de Gaulle essuierait un reproche comparable.

Gustave V tint bon. Le 5 mars, il dissout la Chambre basse, le Riksdag, et nomma un gouvernement de techniciens, c’est-à-dire composé de personnalités marquantes, notamment dans les milieux universitaires et économiques, et non affidées aux partis politiques. Le cabinet ainsi dirigé par Hjalmar Hammarskjöld, un professeur de droit international, alors membre de la Cour internationale d’arbitrage (il est le père de Dag Hammarskjöld, secrétaire général de l’ONU de 1953 à 1961), travailla sans tenir compte d’une campagne électorale extrêmement agitée au cours de laquelle la prérogative royale tint une place centrale dans les débats. Aucun des trois partis n’obtint la majorité aux élections d’avril. Le roi décida donc de couper court à tout marchandage politicien débouchant sur un éphémère gouvernement de compromis selon le détestable usage français. Il maintint le gouvernement d’Hammarskjöld, qui collabora avec le Parlement en discutant des intérêts de la Suède plutôt que de ceux des partis. L’expérience se poursuivit ainsi jusqu’ en octobre 1917. Trois années clés au cours desquelles la Suède, se tenant en dehors de la stupide première guerre mondiale, entama le processus de modernisation de sa société sur tous les plans.

L’arrière petit-fils de Bernadotte (Charles XIV de Suède)  demeura sur le trône jusqu’en 1950, ayant sans relâche veillé à ce que les gouvernements de son pays, quoique revenus dans le giron des partis politiques dès 1918, travaillassent pour le bien public et non à courte vue électorale. Il combattit aussi très sévèrement la corruption, exigeant la démission immédiate de plusieurs ministres simplement « soupçonnables ». Il se montra attentif  à ce que la Suède devînt un modèle de solidarité et de protection sociale. Ses deux successeurs, Gustave VI (de 1950 à 1973) et Charles Gustave XVI (depuis 1973) ont inscrit leur règne dans sa lignée, formant ce « pouvoir neutre » si bien théorisé et souhaité par Benjamin Constant.

Comment ne pas aimer un homme pareil. Avec lui un véritable tandem se créa entre lui et moi aidé bien sûr par tous les conseillers.

Janvier 1908 : La Suède est avertie des pourparlers en cours entre l’Allemagne et la Russie. L’opinion se mobilise. La France et la Grande-Bretagne se prononcent contre la remilitarisation d’Aland.
1908-1913 : Augmentation de 60 % de la production de minerai de fer. Les deux tiers des exportations sont destinées à l’Allemagne.
23 avril 1908 : L’Allemagne, le Danemark, la Russie et la Suède parviennent à un accord garantissant leurs possessions respectives dans la Baltique (Östersjötraktaten). Aland ne sera finalement pas remilitarisée. Le même jour, l’Allemagne, l’Angleterre. Le Danemark, la France, les Pays-Bas et la Suède signent un traité équivalent à propos de la mer du Nord (Nordsjötraktaten).
27 avril-31 octobre 1908 : Quatrièmes jeux Olympiques de Londres : la Suède y gagne huit médailles d’or, six d’argent et onze de bronze. Pendant plusieurs décennies, les athlètes suédois vont occuper une place de choix dans le nouveau monde du sport qui est en train de se développer et c’est un auteur d’origine suédoise, Thorstein Veblen, qui théorisera le premier l’émergence de la « société du loisir ».
1909 : Inauguration de la ligne Trellenborg-Sassnitz (Suède-Allemagne). Au terme de deux années de récession, la Suède connaît des troubles sociaux.


Aucune trouble ne vient ébranler notre empire. En cette année, nous avons une discussion sérieuse avec les derniers religieux : Nous avons mis en place une politique anti cléricale. Le monde change et eux aussi doivent s'intégrer. Aussi nous les formons. Ils deviennent des capitalistes croyants hors pairs. Car le travail étant la base du protestantisme, ils arrivent à conjuguer leur croyance et le monde des affaires.

1908-1910 : Rafraîchissement des relations entre la Russie et la Suède. La Russie s’emploie à renforcer son emprise politique, militaire et juridique sur la Finlande. Inquiète, la Suède se rapproche progressivement de l’Allemagne.
17 novembre 1910 : Le chef d’état-major suédois rencontre von Moltke à Berlin pour négocier une convention militaire en cas de conflit avec la Russie. Aucun accord n’est finalement trouvé.
1910-1914 : La Suède connaît une période de forte croissance économique, en raison notamment du dynamisme de ses exportations de matières premières (minerai de fer, bois).
Novembre 1910 : La commission Lundeberg préconise un allongement du service militaire et la mise en construction d’un nouveau type de cuirassés, les F-bäten, ce à quoi s’opposent les sociaux-démocrates et une partie des libéraux
Octobre 1911-1914 : Deuxième cabinet Staaff. Le libéral Albert Ehrensvärd est nommé ministre des Affaires étrangères.
Décembre 1911 : Staaff crée quatre commissions d’enquête (Försvarsberedningar) chargées d’étudier la capacité financière du pays et la faisabilité des programmes militaires en cours. La construction du F-bät est interrompue.
Janvier 1912 : Une grande souscription nationale est lancée dans le but de relancer le programme de réarmement naval. 17 millions de couronnes sont ainsi réunies. Parallèlement, le « Mouvement pour la défense nationale » (Försvarsrörelsen) fait pression en faveur d’un rapprochement avec l’Allemagne. Ce courant « activiste », qui mène campagne sur le thème du « danger russe », rencontre un certain écho au sein de la population. Sven Hedin, le célèbre explorateur de l’Asie Centrale, de sensibilité germanophile, publie une brochure intitulée Un mot d’avertissement qui met en garde l’opinion contre la « menace russe ».
14 mai 1912 : Mort du dramaturge et romancier August Strindberg, auteur de La Chambre rouge (Röda rummer), véritable manifeste naturaliste.
Octobre 1912 : Première guerre balkanique : Staaff réaffirme la neutralité de la Suède.
Décembre 1912 : Staaff conclut avec le Danemark et la Norvège un traité de neutralité commune.
21 décembre 1913 : Staaff se prononce en faveur de l’allongement du service militaire (sauf dans l’infanterie) et alloue un budget annuel de cinq millions de couronnes à la construction d’une flotte cuirassée et à la mise en place de nouvelles fortifications sur la frontière finlandaise.
6 février 1914 : Réclamant une politique plus énergique encore sur le plan militaire, 30 000 personnes manifestent devant le palais royal. Gustave V leur donne raison.
10 février 1914 : Désavoué par le roi, Staaff remet la démission de son cabinet. Gustave V demande au conservateur Hjalmar Hammarskjöld de former un nouveau gouvernement.
Mai 1914 : Hammarskjöld propose un allongement du service militaire dans l’infanterie. Il se heurte à l’opposition du Riksdag.
31 juillet 1914 : Stockholm proclame sa neutralité face au conflit austro-serbe.
1er août 1914 : Déclaration de guerre de l’Allemagne à la Russie, deux jours après la décision russe de mettre en œuvre la mobilisation générale.
3 août 1914 : Le gouvernement suédois réaffirme sa neutralité. L’Angleterre, la Russie et la France s’engagent à respecter cette dernière. Une mobilisation partielle est toutefois décrétée.

Et pourtant, depuis que je suis de retour au pays, je ne cesse d'être courtisé. En effet, la Scandinavie peut à présent mobiliser un million d'hommes et ce million pourrait faire pencher la balance de la triple alliance ou de la triple entente. Mais le nouveau roi qui depuis 9 ans m'a accordé sa confiane, nous restons sur la même longueur d'onde. La Scandinavie ne s'engagera pas dans le conflit. Par contre, nous vendons aux deux camps nos ressources. Et les Anglais aussi bien que les allemands malgré les plaintes finissent par accepter notre neutralité.

20 août 1914 : L’Allemagne accepte à son tour de garantir la neutralité suédoise.
Septembre 1914 : La majeure partie des exportations suédoises de minerai de fer continuant à être acheminée vers l’Allemagne, l’Angleterre prend la décision de considérer celles-ci comme relevant de la « contrebande ». Les cargos suédois sont arraisonnés, détournés et, parfois, coulés. Dans l’opinion, les représentants des producteurs, étroitement liés à l’Allemagne, s’opposent à ceux des consommateurs.
12 septembre 1914 : Nouvelle loi de programmation militaire : l’armée suédoise est réorganisée et renforcée.
8 décembre 1914 : Un modus vivendi est conclu avec la France et l’Angleterre qui acceptent d’assouplir leurs positions.
1915 : L’Allemagne tente de rallier la Suède à sa cause. L’opinion suédoise a été à la fois favorable à la Belgique, petit pays neutre agressé par l’Allemagne, hostile à la Russie perçue comme une puissance menaçante et, finalement, plutôt favorable à l’Allemagne qui est un partenaire commercial important, principal acheteur du minerai de fer suédois.
29 août 1915 : naissance à Stockholm de l’actrice Ingrid Bergman.
13 avril 1916 : Une « loi sur le commerce en temps de guerre » (Krigshandelslagen) est promulguée.
Mars 1916 : L’Entente ayant décidé de durcir son blocus contre l’Allemagne, la situation économique de la Suède se détériore.
2 mai 1916 : Le renforcement de la présence russe dans l’archipel d’Aland provoque la colère du Riksdag.
Octobre 1916 : La Suède amorce des négociations avec l’Entente.
6 avril 1917 : Entrée en guerre des Etats-Unis.
15 janvier 1917 : Rationnement du pain en Suède. La pénurie alimentaire s’accentue.
31 janvier 1917 : Les Allemands se lancent dans une guerre sous-marine à outrance, qui porte le coup de grâce au commerce extérieur suédois.
5 mars 1917 : Démission du gouvernement Hammarskjöld, suite au refus des deux chambres de voter des crédits militaires supplémentaires. Hammarskjöld est, en fait, victime d’une cabale anglophile montée par la gauche et les milieux d’affaires. Carl Lindman lui succède.
Avril 1917 : Nouvelle crise sociale, provoquée par le rationnement et la vie chère. De nombreuses manifestations ont lieu dans les grandes villes du pays.
8 mai 1917 : Un shipping agreement est conclu avec l’Angleterre. La situation économique s’améliore légèrement.
Octobre 1917 : Défaite électorale des conservateurs ; constitution d’un ministère de gauche sous la présidence de Nils Edén. Le nouveau gouvernement réaffirme sa neutralité, mais prévoit de « moduler » ses échanges commerciaux.
31 octobre 1917 : La population d’Aland demande son rattachement à la Suède.
6 décembre 1917 : Déclaration d’indépendance de la Finlande qui prétend exercer sa souveraineté sur l’archipel d’Aland.
15 décembre 1917 : Un armistice est conclu entre la Russie et l’Allemagne.
1918 : La grippe espagnole fait 38 000 morts en Suède.
4 janvier 1918 : La Suède est contrainte de reconnaître l’indépendance de la Finlande. Celle-ci est alors au bord de la guerre civile. La région d’Helsinki est contrôlée par un gouvernement socialiste insurgé. Mannerheim et ses partisans « blancs » doivent trouver refuge dans la région de Vasa, dans le Nord-Ouest du pays. Sollicité par Mannerheim, Nils Edén refuse d’intervenir.
5 mars 1918 : Des troupes allemandes débarquent à Aland dont la population est accusée par les Finlandais de « trahison » pour avoir demandé à être rattachée à la Suède.
29 mai 1918 : Accord commercial entre la Suède et l’Angleterre : après avoir accepté de restreindre ses exportations à destination de l’Allemagne, la Suède obtient la permission d’importer des céréales et du charbon.
14 juillet 1918 : Naissance à Uppsala du futur réalisateur Ingmar Bergman.
11 novembre 1918 : Armistice sur le front Ouest. Le sort d’Aland demeure provisoirement en suspens.

Juillet 1919 : Des élections locales sont organisées avec un corps électoral considérablement élargi. Le S.A.P. domine dorénavant les deux chambres.
Mars 1920 : Démission du Premier ministre Nils Edén. Un gouvernement social-démocrate homogène et minoritaire est formé par Karl Hjalmar Branting. La durée maximale du travail est fixée à huit heures par jour, et à quarante-huit heures par semaine.

Septembre 1920 : Inquiet d’un projet de nationalisation des moyens de production, l’électorat sanctionne les sociaux-démocrates au pouvoir. Ceux-ci s’étaient pourtant montrés relativement prudents. Le modéré Louis De Geer forme un nouveau gouvernement.
Février 1921 : De Geer se retire. Il est remplacé par Oscar von Sydow
8 mai 1921 : La Suède abolit la peine de mort.
Octobre 1921 : Les femmes obtiennent le droit de vote. Lors des élections législatives, les sociaux-démocrates l’emportent et Branting revient au pouvoir.
1922 : La Suède est frappée de plein fouet par la dépression de l’après-guerre. Le pays compte 160 000 chômeurs. La Société des Nations rétrocède l’archipel Aland à la Finlande.
Aout 1922 : Un référendum consultatif aboutit au retrait d’un projet de prohibition totale des boissons alcoolisées.
Avril 1923 : Incapable de faire voter son projet d’assurance-chômage, Branting démissionne. Un gouvernement conservateur minoritaire est formé par Ernst Trygger.
1924 : La Suède reconnaît le gouvernement soviétique. Elle convient même d’un accord commercial avec l’Union Soviétique.
4 mai-27 juillet 1924 : Huitièmes jeux Olympiques à Paris. La Suède gagne quatre médailles d’or, treize d’argent et douze de bronze.
Octobre 1924 : Elections générales indécises. Trygger démissionne et Branting revient au pouvoir.
Janvier 1925 : Gravement malade, Branting abandonne le pouvoir et cède la place à son ministre du Commerce, Rickard Sandler. Ce « grand européen », pilier indéfectible de la S.D.N, meurt le 25 janvier.
Mars 1926 : Membre depuis 1922 du Conseil de la S.D.N, la Suède s’oppose à la candidature de la Pologne. Elle est alors accusée de faire le jeu de l’Allemagne. La crise prendra fin en septembre 1926, grâce à la mise en place d’un système de roulement pour l’attribution des places de membres non permanents du Conseil.
Juin 1926 : Chute du gouvernement Sandler. Carl Ekman forme un nouveau gouvernement. Il fait voter une double réforme, fiscale et scolaire, d’inspiration plutôt progressiste, mais aussi une refonte du droit du travail qui scandalise les sociaux-démocrates.
14 avril 1927 : Naissance à Göteborg de la Jakob, première voiture produite en série par Volvo. Deux cent exemplaires sont fabriqués, vendus chacun 4 800 couronnes.
Février 1928 : Deuxièmes jeux Olympiques d’hiver à Saint-Moritz (Suisse). La Suède remporte deux médailles d’or, deux d’argent et une de bronze.
Octobre 1928 : Succès électoral des conservateurs. Carl Ekman démissionne. Arvid Lindman forme un gouvernement de droite.

Comme vous le voyez, je n'ai pas écrit grand chose durant presque 15 ans. La raison est simple : Notre empire n'a plus bougé. En effet, nous nous sommes étendus en chine de manière suffisante. Et pendant 15 ans, nous avons modernisé le pays. J'ai vu l'Europe se décomposer et entrer dans une ère de chaos pendant que la Scandinavie restait forte et unie. Certes nous étions la dernière des grande puissance Europénne, les Etats Unis et le Japon ont eux aussi rattrapés notre retard. Mais j'ai préféré employé toute mes forces à la modernisation du pays : Electricité, voiture, avions, tout cela sort maintenant des usines scandinaves. Au point que l'excédent budgétaire devient conséquent. Notre réseau de chemin de fer en 1929 est en passe de devenir l'un des plus moderne d'Europe et notre force de dissuasion de presque 2 millions d'hommes dissuadent tout voisin. Et la population le rend bien : Au dernier recensement nous avons presque atteint les 60 millions d'habitants. Un fait d'ailleurs a surpris le conseil : La population de notre empire en Asie devient la plus importante de tout  l'empire. Aussi, pour les honorer, un cinquième siège de vice roi est crée. Nous leur avons accordé l'autonomie pour tout ce qui concerne les affaires locales au grand étonnement. Le poste de vice roi de l'Amour a fait sourire mais est pris avec respect et sérieux. Et pour remercier le peuple de ses efforts, l'impôt est diminué. Inchangé depuis 1870, il passe de 50 à 30 % de prélèvement.

1929-1930 : La Suède est touchée par la crise économique mondiale. Lindman est renversé. Ekman revient au pouvoir.
10 avril 1929 : Naissance à Lund de l’acteur Max Von Sydow.
1930 : La Suède compte plus de six millions d’habitants.
22 décembre 1930 : La Suède signe la Convention d’Oslo, prohibant, en principe, toute augmentation des tarifs douaniers.
1931 : Nombreux mouvements sociaux provoqués par la hausse du chômage et la baisse des salaires. L’armée intervient et tire sur des manifestants à Adalen. Le Riksdag décide alors de créer une police d’Etat pour gérer les conflits sociaux.
Mars 1932 : Le suicide d’Ivar Kreuger, dont le groupe industriel – 60 % de la production mondiale d’allumettes – vient de connaître une faillite retentissante, provoque une grave crise politique. Accusé d’avoir reçu des subsides de Kruger, Ekman est contraint à la démission en août. Son ministre des Finances, Felix Hamrin, lui succède provisoirement.
Septembre 1932 : Victoire du S.A.P aux législatives. Per Albin Hansson est nommé premier ministre. Les sociaux-démocrates sont au pouvoir pour un demi-siècle.
20 octobre 1932 : Le prince Gustave-Adolphe épouse la princesse Sibylle de Saxe-Coburg-Gotha.
1933 : Le nombre de chômeurs n’a cessé de croître depuis 1930 : 187 000 personnes ont perdu leur emploi.

La crise de 29 n'a jamais touché la scandinavie. Grâce à notre empire et à nos matières premières, nous exportons dans le monde. 100 % de la population  est alphabétisée et c'est par le commerce que la scandinavie se maintient à la 8e place. Nous avons le respect de la société des nations mais de sombres signes s'annoncent : Avec la fin de la première guerre mondiale, d'autres pays sont devenus très gourmands. Mais cela, ce n'est pas les affaires de la Scandinavie : Hormis les guerres coloniales, nous n'avons pas connus de conflit en Europe depuis 1863. Soit 70 ans de paix. La Scandinavie reste et demeure une nation multiple mais unifiée sous le règne du roi de Suède et de ses 5 vice roi. Mais étrangement, j'ai trouvé une carte d'Europe de l'époque. Quelle différence !

 

Et maintenant, ma dernière question : Où souhaitez vous que Thibault de Mondidier opère si un autre let's play historique devait se faire ? Un pays en particulier ?