----------

Paraguay  0  -  1  Espagne

83' Villa ( ESP )


 

Jamais la Coupe Du Monde n'avait proposé autant de challenge à ce stade de la compétition. Elimination du Brésil, favori, humiliation de l'Argentine, favorite, et difficile épreuve pour l'Espagne, qui s'est vue opposée hier soir à une solide équipe du Paraguay, parfaite dans son registre défensif, et qui avec un peu plus de talent et de réussite en attaque, aurait pu réaliser un gros coup dans ces quarts de finale.

 

Un march âpre et disputé, à l'image de cet affrontement entre PUYOL et CARDOZO


'Espagne ne s'est imposée que sur le score de 1 à 0, par un but de David VILLA en fin de match. Une action collective bien menée par Andrès INIESTA, une des rares, quelque peu poussive sur la fin car c'est PEDRO qui frappe une première fois le poteau, mais El Guaje rôde toujours dans la surface, place son pied en opposition. La balle heurte de nouveau le poteau, ainsi que l'autre mais l'effet imprimé entraîne le cuir dans les filets des Paraguayens.

La rencontre, quant à elle, a été plus qu'engagée et serrée. Le Paraguay défend bien, empêche la Roja de s'approcher des buts adverses, et se procure très peu d'occasions. Les Paraguayens vont eux profiter de leurs quelques apparitions dans le camp espagnol. On note ainsi un centre adressé à VALDEZ, mais punit d'un hors-jeu inexistant, malheureusement, mais aussi une bonne situation de CARDOZO en deuxième période, mais dont le contrôle approximatif ne lui permet pas de marquer.

 

Le but libérateur de VILLA en fin de rencontre


En revanche, c'est ici même que j'ai vécu peut-être les plus belles minutes de toute la compétition. En seconde période, un pénalty est sifflé en faveur du Paraguay, pour une retenue grossière de PIQUE sur CARDOZO. Tout comme ce fut le cas pour le Ghana, ce penalty est mal tiré, qui plus est arrêté par CASILLAS. Et sur la contre-attaque amorcée par les Espagnols, ALCARAZ pousse VILLA dans la surface de réparation. Nouveau penalty sifflé. Xabi ALONSO le transforme, mais l'arbitre le fait retirer pour pénétration des joueurs espagnols dans le rectangle. Au deuxième essai, le ballon est est stoppé net par le gardien VILLAR. Quel spectacle rare et unique, pour moi en tout cas. 

En toute fin de match, le ballon mal repoussé par CASILLAS, portier en difficulté de la sélection espagnole, n'est malheureusement pas bien utilisé par le même CARDOZO, qui ne fait que tirer sur la poitrine du gardien du Real Madrid.

 

Attroupement des joueurs espagnols, venant célébrer le but


L'Espagne obtient sa qualification, mais ce fut tout de même difficile pour eux. Un visage plus confiant sera peut-être nécessaire contre l'Allemagne, qui elle, est bien partie pour coller trois buts de plus. Une rencontre qui s'annonce des plus indécises.