Street Fighter Zero 3 est la digne suite de Street Fighter Zero 2, sorti 2 années auparavant, dans les Games Centers Japonais. Développé par Capcom en en Juin 1998, Ce soft, tournant sur « CPS 2 », intègre désormais une trentaine de personnages crées pour l'occasion, ou issus d'autres jeux de la firme.

Cette série mettant en scène des héros plus jeunes remportera immédiatement l'adhésion des fans, à tel point qu'elle sera déclinée sur la plupart des supports du marché. Il est important de préciser que si le soft s'appelle Zero au Japon, il sera est renommé Alpha aux Etats-Unis et en Europe.

Shoryu ken !

 La série des Zero débutée en 1995 marque un tournant dans la saga des Street Fighter. L'innovation est principalement visuelle :

 

Ryu et Ken entretiennent une amitié plutôt ambigüe... Comme peut l'atester cette capture laissant apparaitre l'un de leur ptit jeu intime !

Là où les personnages de « Street Fighter II » avaient un style plus ou moins réaliste, ceux de « Street Fighter Zero » adoptent un design plus orienté manga et Japanime. Dans cet Opus, on note également l'arrivée des bastonneurs de Final Fight ainsi que certains autres combattants du tout premier épisode. Le scénario du jeu quant à lui est censé prendre place quelques années avant la saga originelle.

Ceci a l'avantage de présenter nos icônes rajeunies pour l'occasion. En 1996, les Gamers voient apparaitre dans les salles le second volet de Street Fighter Alpha. Cette fois-ci, le jeu innove dans le domaine des techniques de combats ainsi que dans la gestion des combos. Dans cet Opus, on note également l'arrivée des bastonneurs de

Enfin deux ans après, « Street Fighter Zero 3 » arrive dans le circuit et embarque le meilleur des deux volets précédents. Ce dernier introduit, de plus, un grand nombre de personnages, plusieurs modes de jeux, et une gestion des combos surprenante. Malgré tout cela, beaucoup de joueurs lui reprochent la disparition des thèmes remixés des différents opus et quelques changements de manipulations malvenues. La série des Zero (ou Alpha) prend fin avec cet épisode glorieux.


Un dessin animé jouable au stick ...


Au niveau des graphismes, Street Fighter Zero 3 présente une 2D vraiment très belle proche d'un dessin animé. Les Artworks sont tout aussi splendides et réussissent à donner une véritable identité au soft. On peut également remarquer qu'au niveau du style, les sprites des characters sont certes fins et détaillés, mais qu'ils affichent étrangement tous une masse musculaire plus qu'importante. Pour un jeu se déroulant quelques années avant Street Fighter 2, on peut souligner cette petite incohérence graphique, qui n'a rien d'alarmante malgré tout. Autant dire que le changement esthétique avec la série originale est on ne peut plus radicale.

En ce qui concerne les décors, c'est du tout bon : Capcom nous offre une multitude d'environnements variés tels que :

 

Gouki entre dans une danse macabre, tandis que Guy a bien du mal à parer cette attaque pleine de haine démoniaque !

Le stage de Ryu, avec ce magnifique couché de soleil, la ville Japonaise de Sakura, parfaitement animée par les passants, ou encore le stage de Bison, très oppressant et ténébreux, mis en relief par une pluie battante.Un véritable régal ! Les effets visibles lors des « Super » ou autres manipulations sont présents, extrêmement impressionnants, comme par exemple lors d'une Fury signant une victoire, où l'écran explose de toutes parts.

En ce qui concerne à présent l'animation, elle est de très bonne facture, les mouvements sont bien décomposées , et,  détail important, aucun ralentissement ne vient perturber les affrontements.

En revanche, la bande sonore, même si elle s'inscrit parfaitement dans l'ambiance du soft, pourrait déplaire à la majorité. En effet, ce mix électronique n'est pas des plus judicieux et il aurait été plus appréciable de conserver, ou de légèrement remixer, les thèmes déjà existants, désormais archi-cultes ! Petit point amusant concernant les doublages des combattants : dans Street Fighter II, un seul doubleur s'occupait de la totalité des voix masculines. Avec la série des Zero, on a enfin droit à plus d'un seul Seiyuu. (Même si beaucoup de characters sont interprétés par le même comédien).