En plein battage médiatique tokyoïte, deux brevets déposés coup sur coup par Nintendo en début d’année font aujourd’hui surface. Le premier document fait état d’une approche novatrice de l’ergonomie d’une manette, en l’occurrence un Gamepad nouvelle génération d’après l’illustration schématique accompagnant le descriptif. Mais elle pourrait également s’appliquer à une console de poche. En plus de la configuration simplifiée de l’imposante manette de la Wii U, s’ajoutent aux extrémités supérieures de celui-ci deux boutons autorisant une rotation.
 
Utilisable aussi bien avec le pouce que l’index, tout dépend de la manière de saisir la manette, elles préfigurent d’une maniabilité idéalement taillée pour un univers volumétrique (stéréoscopique), voire de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée. Tout du moins, elles dispensent au joueur occasionnel de composer avec une batterie de boutons, une philosophie révélatrice de Nintendo engagée corps et âme dans la simplification des interfaces à destination d’un large public.
 
 
Le second brevet met en lumière l’intérêt que manifeste le constructeur en faveur des écrans haptiques à retour de force. L’écran sur lequel le doigt glisse offre une résistance voire simule une sensation de relief, de niveaux de température grâce à la combinaison de signaux infrarouges et de vibrations. L’application ludique de cette technologie donne lieu à une myriade de nouveautés en matière de gameplay. Les pics de Browser et ses flammes seront plus palpables au joueur.