La consommation de contenus dématérialisés explose sur x360 alors que les compteurs sont au rouge pour tout un pan de l'industrie frappé par la crise, en premier lieu les détaillants. Ces derniers ont exprimé leur crainte de voir le statut optionnel de l'achat en ligne devenir la norme sur la nouvelle console de Microsoft. Bien que leur poids économique se volatilise au fil des années, ils conservent un pouvoir de nuisance encore intact. Ceux qui ont tenté de passer en force dans le passé (Sony et sa PSP Go ont été boycottés) se sont mordus les doigts.

Chat échaudé craint l'eau froide dit l'adage, le géant américain a décidé de l'observer à la virgule près comme en témoigne cette intervention d'Erik Yeager, directeur principal de la branche affaire Games On Demand : « nous entretenons d'étroites relations avec les magasins. Ils nous sont essentiels. Ce sont eux qui vendent nos consoles, nos périphériques ». Microsoft a donc décidé de caresser dans le sens du poil les acteurs de la distribution physique très au fait des rumeurs persistantes selon lesquelles la x720 serait capable de bloquer les jeux d'occasion, véritable vache à lait des détaillants.

Les milieux financiers se sont saisis de cette bombe à retardement en effectuant un raid boursier contre les intérêts d'une référence dans le monde de la distribution physique, GameStop. Un porte-parole de cette société est immédiatement monté au créneau pour lancer un avertissement sans frais aux constructeurs tentés par cette dangereuse aventure. Les résultats d'une enquête lancés par GameStop ont clairement mis en exergue une tendance inverse à la dynamique constatée sur la plate-forme actuelle de Microsoft : « nous avons acquis la certitude que le désir d'acheter une console de prochaine génération serait considérablement réduit si ces dernières sont en mesure de bloquer la lecture des jeux d'occasion ». Du côté du numéro un mondial de l'informatique, le message semble avoir été entendu. Pour le moment.

source : xboxplorer.com