On connaît tous l'insatiable appétit de l'ex-Capcom Keiji Inafune pour ce qui est de critiquer l'industrie vidéoludique japonaise, en crise depuis la fin de la génération 128 bits. Souvent mal vu en son pays pour ses prises de position radicales, l'intéressé n'est plus le seul à constater les dégâts d'un secteur qui se cherche toujours une nouvelle direction. Kouji Taguchi de Square Enix a en effet déclaré via Twitter que sa compagnie a pu sauver la face grâce au rachat d'Eidos, mais que les jeux japonais ont subi un "déclin humiliant".

Il ajoute se demander "chaque jour de la semaine" (sous-entendu durant l'E3) "de quelle manière les jeux japonais vont revenir sur le devant de la scène". Nombreux sont les éditeurs de l'archipel à sous-traiter leur production, qu'il s'agisse de leurs propres franchises (DMC, Resident Evil: Operation Raccoon City, Ridge Racer: Unbounded, Silent Hill Downpour, Front Mission Evolved...), ou bien de créations originales (Enslaved, Alpha Protocol, The Conduit...), illustrant la perte croissante de compétitivité de la scène japonaise.