Etant un peu en manque d'inspiration cette semaine, je vais faire l'impasse de rester dans le média vidéoludique bien que le grand monsieur dont je vais parler ai inspiré de nombreux jeux vidéo. Je vais vous faire part d'un ressenti qui saura peut-être vous parler.

Je vais vous parler d'un artiste que j'apprécie de plus en plus et d'un autre qui est devenu, pour moi, indissociable de ce dernier.

Howard Phillips Lovecraft, est un nouvelliste du début du XXème siècle qui aura su en l'espace de quelques décennies, marquer de son emprunte le genre de l'horreur et de la science fiction.

J'ai commencé à le lire l'année dernière à cette même période, poussé par la curiosité d'un écrivain qui inspira de nombreux contemporains tels que le réalisateur John Carpenter ou le romancier Stephen King. Son style singulier d'écriture, entre journal de bord et roman psychologique, donne à ses récits une portée réaliste saisissante.

J'ai commencé par Le mythe de Cthulhu aux éditions J'ai Lu et j'ai dévoré peu après Night Ocean et Les Montagnes Hallucinées dans la même édition. Ce sont tous des recueils de ces nombreuses nouvelles. Dans le lot, rares sont celles qui ne m'ont pas plu. Ses histoires sont brèves mais, tellement prenantes et inventives qu'il est difficile d'en décrocher avant la fin. D'ailleurs, pour les fêtes je compte bien dévorer L'Abomination de Dunwich. Le seul bémol dans sa lecture sera votre imagination, qui pourra achever de vous propulser dans des histoires folles.

Ce qui me fait parler de cette auteur aujourd'hui, c'est aussi parce que depuis mes premiers pas dans ces sombres histoires, j'avais sur les oreilles le compositeur Ludovico Einaudi. Ce dernier, encore parmi nous, est un pianiste italien qui se range lui-même volontiers en tant que musicien minimaliste. Il fait partie, pour moi, de ces compositeurs qui, un peu à la façon d'un Joe Hisaishi (compositeur des films de Hayao Miyazaki entre autres), vous transporte dans un univers sur l'intégralité d'un album. Son dernier opus, Nightbook, diffuse une sensation d'effroi et de mélancolie toute particulière.

Là où la magie opère, autant qu'au cinéma avec la bande originale, c'est lorsque les deux hommes se conjuguent pendant ma lecture. Je trouve qu'ils se marient merveilleusement bien et transcendent les émotions du récit. Je ne peux donc que vous inviter à lire et à écouter H.P Lovecraft et Einaudi pour, ce qui me semble être, le meilleur.