Je vais profiter de mon premier article pour parler ici d'un jeu qui a marqué mon enfance. Pour cela, un petit retour en arrière s'impose.

Nous sommes en 1991, j'ai alors 4 ans, et ma gentille maman décide de me faire plaisir en m'offrant cette formidable console qu'est la Master System! Avec cette console, j'ai pu naturellement découvrir l'énormissime Alex Kidd in Miracle World, mais également deux autres jeux: Castle of Illusion (qui fera l'objet d'un prochain article), et surtout Asterix, dont il sera question ici.

Je me souviens y avoir passé des dizaines d'heures, les mercredi et samedi après midi après l'école, à jouer seul ou avec ma maman (oui, a l'époque, on s'est même fait Alien 3 tous les deux :) ). Etant gamin, j'etais forcément fan du petit blond moustachu et de son énorme pote lanceur de menhirs, alors pouvoir les incarner sur console, être moi même l'acteur de mon propre épisode d'Asterix, forcément, quand on est gamin et qu'on découvre les jeux vidéos, on ressent quelque chose d'énorme !!!

Asterix est un jeu de plateforme 2D comme on en voyait à la pelle à l'époque. Chose rare pour l'époque, mais oeuvre originable oblige, le jeu était disponible dans deux langues: l'anglais, et le francais !

 Le jeu vous place donc aux commandes, au choix a chaque début de niveau, d'Asterix ou d'Obelix. Les niveaux peuvent varier selon le personnage utilisé. Obélix bénéficiera de son incroyable force pour taper du romain et détruire certains élements du décor, tandis qu'Asterix pourra profiter de potions lui permettant de démolir les élements génants.

Le jeu était plutot joli pour l'époque, bien ancré dans le "style Master System", avec des couleurs chatoyantes, et ce malgré des décors assez pauvres, le tout restant bien entendu fidèle aux dessins d'Uderzo, bien qu'il prennent certaines libértés pour alimenter le bestiare ennemi ainsi que les situations. Le jeu n'était pas très difficile, bien que l'ayant refait ces derniers jours, je me souviens avoir bien galérer lors de mes jeunes années sur certains passages, et pouvait se boucler en deux bonnes heures. La maniabilité, bien qu'un peu rigide, reste tout a fait correcte, du moins pour un jeu de cette époque. 

On traversait ainsi l'europe à la recherche de Panoramix, enlevé par des romains, tout en distribuant des mandales a tout ce qui se présentait devant soi! Les niveaux étaient entrecoupées de séquences bonus, où l'on incarnait Idefix. Le but était de sauter sur des bulles pour scorer un maximum. Les bulles étaient de trois couleurs différentes: rouges, jaunes et vertes. Une bulle rouge ne nécessitait qu'un saut pour disparaitre, une jaune deux sauts, et une verte 3 sauts. Au premier abord cela peut paraitre simple, mais le scrolling automatique, et la nécessité de sauter de bulles en bulles sans retomber sur le sol pour atteindre les plus élevées rendait ces bonus stages un peu plus corsés.

 Même s'il n'est pas considéré comme un jeu culte de la Master System, Asterix n'en reste pas moins un très agréable jeu de plateforme, que l'on se doit d'essayer au moins une fois dans sa vie. Je vous le conseille donc fortement si vous ne l'avez jamais essayé, d'autant plus que le jeu peut se trouver pour une bouchée de pain dans les brocantes et autres dépot cash !