Cela fait quelques mois qu'on le souligne sans oeillères : oui, le jeu vidéo est bel et bien touché par la crise. Et de plein fouet. En effet, loisir des plus dispensable, notre média fétiche voit sa croissance marquer un très net arrêt en 2011 en France. 

Ainsi, selon l'institut Newzoo, de 4 milliards d'euros généré en 2010... il faudra compter sur "seulement" 3,2 milliards d'euros générés par le jeu vidéo en France en 2011 (notez qu'il s'agit d'une prévision). Une baisse brutale de 800 millions d'euros, soit 20% de moins.

Un point symptomatique : l'achat de jeux neufs ne représente plus aujourd'hui que 41% des dépenses. L'explosion du marché de l'occasion expliquant, en partie, la contraction du chiffre d'affaires global, mais il serait ridicule de l'accuser de tous les maux.

Dans le même temps, les jeux sur smartphones, les jeux sociaux et les jeux en ligne comptent eux sur une progression soutenue de 26%, tandis que le dématérialisé en général progresse de 22%. Des signes clairs de la mutation du marché. Des changements d'habitudes de consommation que les revendeurs devront adresser dans les mois, années à venir. 

Autre point clef : le jeu vidéo est un loisir cher... et en temps de crise, il n'a rien d'indispensable.