Premier contact avec la PS3 : on dirait la console de Venom ! En effet, Sony a utilisé pour affubler la machine de son logo argenté la même typo que celle du film Spiderman. Très zarbi... (NdTraz : kendy a hiberné ces deux dernières années, pardonnez-lui cette offense). Julo enfourne la galette de VF5 dans le lecteur et c'est parti mon kiki. Une intro de toute beauté nous saute à la tronche et nous laisse augurer du très bon quand à la supposée puissance graphique de la PS3. Lorsque le jeu débute, on tombe sur le cul en constatant que ce qui nous avait été montré en guise d'épilogue ressemble fort à ce que l'on a en situation de jeu, en temps réel. Trop puissant. Ce 5ème volet de Virtua Fighter accueille dans ses rangs 18 combattants, dont Dural et 2 petits nouveaux : Eileen et El Blaze. La première utilise un style de combat assez rapide, le second étant un catcheur bien bourrin. Je suis un peu déçu par ces personnages qui n'apportent pas vraiment de sang neuf, en terme de gameplay, par rapport aux autres membres du casting. Ce sera mon seul grief. Pour ce qui est de la palme du perso le plus ludique, elle revient à mon sens à Goh, qui d'ailleurs, a fait sa première apparition dans l'épisode précédent. Tout simplement parce qu'il est à la fois technique et rapide, synthétisant de façon docte l'intelligence de combat d'un Akira et la vitesse d'exécution d'un Jacky. Et puis surtout, quelle tronche de lascar, avec sa grosse cicatrice sur le visage et sa peau cadavérique !

Un gameplay loin d'être obsolescent

Pour ce qui relève de l'interface de combat, rien de vraiment nouveau à l'horizon. On retrouve toujours les 3 commandes de base de l'épisode radiculaire : la parade, les mandales et les coups de pieds. En mélangeant des touches comme la garde et les poings, on obtient une projection. En tapotant rapidement deux fois sur la croix de direction, il est possible de changer d'axe sur le ring et de tenter de placer des contre-attaques. Dans l'ensemble, Virtua Fighter 5 garde sa réputation de soft de baston bien technique, avec des combos et des attaques qu'il faudra mûrement travailler en timing pour incinérer ses opposants à coups de tatanes mortifères. Même réglé sur le niveau de difficulté le plus bas, il faudra de la persévérance aux néophytes pour réussir à battre l'éternel boss final qu'est le très omniscient Dural. D'autant plus que si vous ne remportez pas la joute du premier coup, un game over souverain viendra vous couper franchement dans votre élan vindicatif, à la manière du générique de fin du film Robocop 1. Et là, il vous faudra tout recommencer depuis le début... Comme dirait Sex Machine dans Une Nuit en Enfer : "Oh la purge !"

Que du bon !!!

Un mode Quête vous tiendra en haleine des heures durant grâce à la possibilité de gagner de la thune après chaque combat, pour acheter des objets ou des skins supplémentaires afin de personnaliser votre joueur. Bien évidemment, votre perso sur-upgradé en puissance et en esthétisme pourra également être utilisé en mode Arcade pour foutre une déconvenue royale à l'ordinateur. Sinon, techniquement, le jeu est une réussite totale. Les textures arborent des apparats très fins tandis que les personnages et les décors font appels à un max de polygones. Y a pas à dire, pour un premier essai, la Team de Sega a frappé très fort sur PS3. L'action ne ralentit jamais et les temps de chargements sont rapides, même s'ils sont nombreux. En plus, d'abondants effets spéciaux comme la flotte ou la neige sont gérés avec maestria par les processeurs graphiques de la console... en somme, on en prend plein les mirettes ! Et le meilleur dans tout cela, c'est que nous n'avions entre les mains qu'une version Preview... Bref, on vous donne rendez-vous le mois prochain pour un test complet de ce qui s'annonce comme l'un des tous meilleurs jeux PS3 pour son lancement européen.