Réduire Blacklight à son seul argument tarifaire serait probablement
une erreur. Le jeu tente de redonner un petit coup de fraîcheur au genre FPS en intégrant quelques modestes innovations plutôt sympathiques.

Un BSOD plus vrai que nature

Il y a d'abord le coup du blue screen, bien connu des utilisateurs de Windows. Lorsqu'un adversaire vous balance une grenade EMP (Electric
Magnetic Pulse
), l'ordinateur de votre casque "plante" et vous condamne à l'aveuglement le temps du reboot, vous laissant complètement vulnérable à toute attaque.

Ensuite, ce même casque va vous permettre pendant une courte période
de débusquer les campeurs. Grâce à ce que les développeurs appellent du wallhack légal, vous pourrez littéralement voir à travers les murs pour
repérer les ennemis sur la map. Du cheat autorisé, en quelque sorte.

I can see youuuuuu

Heureusement, pour équilibrer quelque peu ce super pouvoir, vous ne
pourrez le faire que pendant une poignée de secondes, à l'issue
desquelles il sera nécessaire d'attendre que le gadget se recharge pour
pouvoir l'utiliser à nouveau. Oh, et vous ne pourrez pas non plus tirer
durant ce laps de temps. Autant dire qu'il vous faudra en faire usage
avec parcimonie et intelligence si vous voulez éviter de vous faire bêtement allumer par l'ennemi.

Blacklight proposera également un système de customisation des armes
qui permettra de modifier certaines caractéristiques de votre
personnage. Le feeling du titre nous a semblé plutôt bon, à mi-chemin
entre Modern Warfare et UT3, nerveux et prometteur, en tous cas pour
une version bêta.

Douze cartes multijoueurs, sept modes de jeux différents (Deathmatch
en équipe, Last Man Standing, Détonation, etc.), un mode Black Ops
contenant quatre missions en co-op jusqu'à 4 joueurs, un prix
dérisoire... Blacklight ne manque pas d'arguments pour convaincre. Surtout à ce prix-là.
Verdict définitif dans le test complet qui devrait débarquer d'ici
quelques semaines.