Non, nous ne parlons pas de la profusion de godemichets dans Night City et ses environs. C'est un peu plus sérieux. Liana Ruppert, journaliste américaine de Game Informer, est épileptique.

Le lundi 7 décembre, elle a expliqué sur le site que Cyberpunk 2077, auquel elle joue depuis plus d'une semaine, lui a posé de vrais soucis par rapport à sa pathologie :

En jouant à Cyberpunk 2077, j'ai été victime d'une crise importante et j'ai senti à plusieurs reprises que j'étais à deux doigts d'en faire une autre. J'ai continué parce que je l'ai voulu, et j'ai le sentiment que cette décision m'a aidé à envisager un petit guide pour les joueurs qui voudraient se plonger dedans par crainte de manquer quelque chose.

Elle explique qu'une séquence de Danse Sensorielle (qui permet d'explorer librement des souvenirs avec des filtres mettant en exergue l'environnement sonore ou thermique), occasionnant des successions de flashs rouges et blancs, "un peu comme les dispositifs que les neurologues utilisent pour déclencher une crise à des fins de diagnostic" a provoqué l'incident.

Mais qu'il ne faut pas non plus sous-estimer les passages dans les boîtes et clubs où les apparitions du personnage de Johny Silverhand, souvent accompagnée d'effets de lumière bleue pâle tremblante. Elle conseille donc aux personnes photosensibles d'ajuster la luminosité de leur écran et de jouer avec les modes pour daltoniens.

Réaction du studio

Son article, n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, comme on dit, ou un truc dans le style. CD Projekt RED en a eu vent très vite et s'est exprimé sur les réseaux sociaux :

Merci d'avoir mentionné cela. Nous travaillons sur l'ajout d'un avertissement spécifique dans le jeu, en plus de celui qui existe dans le CLUF. Concernant une solution permanente, l'équipe de développement est en train d'étudier la question et l'implémentera dès que possible.

Il y a fort à parier que nous serons mis au courant (alternatif) prochainement.