Invitée dans la Matinale de France Info que votre serviteur écoute chaque matin en prenant sa douche, Schiappa était interrogée par Renaud Dély et Marc Fauvelle sur les violences sexuelles dans le milieu du sport.

Actualité oblige, l'enquête de Libération sur les conditions de travail qu'auraient subi de nombreuses employées d'Ubisoft a fait réagir la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, non sans rappeler que les violences sexuelles existaient malheureusement dans tous les domaines de la société :

Je suis toujours frappée dès lors qu'il y a des révélations de violences sexuelles dans un domaine, qu'on tombe des nues, et que l'on dise qu'on ne savait pas. Il y a du sexisme et il y a des violences sexistes et sexuelles dans la société. Le jeu vidéo, comme la politique ou le sport n'est pas en dehors de la société, et il y a beaucoup de femmes qui le dénoncent de longue date.

Je salue le fait qu'une fois encore, grâce à la presse et à Libération, cela puisse être mis au jour. Il faut que chacun prenne ses responsabilités. On ne peut faire comme si ça ne nous concernait pas : il y a donc des employeurs et des organismes au sein desquels cela se passe, et ils doivent y mettre fin.

Si aucune mesure concernant cette affaire n'émanera a priori des pouvoirs publics, Schiappa rappelle tout de même que les délais de prescription en la matière ont été allongés, et que les victimes peuvent désormais porter plainte jusqu'à 30 ans après leur majorité, soit jusqu'à l'âge de 48 ans.