Personne ne lui a demandé, mais il a répondu (peut-être par agacement vis-à-vis de certains tweets, voir ci-dessous). L'absent le plus remarqué de l'E3 2019, qui s'est trouvé un rôle dans Too Old To Die Young, la série de son ami Nicolas Wending-Refn, sur Amazon Prime, a expliqué dans un long thread Twitter pourquoi ses créations ne pouvaient se passer de la mention "A Hideo Kojima Game" (un jeu Hideo Kojima) - retirée des jeux Konami sur lesquels il a oeuvré.

Est-ce vraiment parce qu'il a la grosse tête et adore voir son nom écrit partout ? Pas vraiment.

Il y a 33 ans, dans l'industrie du jeu vidéo, les équipes de développement n'étaient composées que de 5 ou 6 personnes. J'ai dû créer des concepts, écrire des histoire et leurs particularités, dessiner la carte sur papier, aider au dessin des pixels, enter les données directement, gérer les variables, construire un langage simplifié par logique, compresser, accompagner chaque décision et même rédiger le manuel. Et j'ai également dû faire du business management, de la production et la promotion. Même lorsque l'équipe s'est agrandie et que les tâches ont été subdivisées, ma façon de faire un jeu n'a pas changé : façon jeu indé.

Je suis impliqué dans la création d'amont en aval. Voilà ce qu'est un JEU HIDEO KOJIMA.

Je crée le thème, le monde et son ambiance, l'histoire, le personnage et le game design pendant que je mets en place le concept, planifie, regroupe les informations, fait du repérage de lieux, expérimente à répétition, écrit le script, décide des specs, caste, m'occupe du sound design, injecte des idées au quotidien et ajuste, résous des problèmes, édite des bandes-annonces et me charge même des éléments artistiques primordiaux. Voilà mon travail.

Lorsqu'on est à ce point impliqué dans la création, on peut dire que c'est presque un minimum, vous ne pensez pas ?

Le prochain "jeu Hideo Kojima" est Death Stranding, attendu pour le 8 novembre 2019 sur PS4.

[Via]