Dans un billet intitulé "Les Jeux Vidéo : Une force qui fédère le monde", le patron de la branche Xbox de Microsoft a décidé d'enfiler son costume de leader de la communauté gaming.

Il revient d'abord sur le fait que personne n'a à s'accaparer le terme joueur, que le jeu vidéo concerne tout le monde et qu'il n'y a pas de profil : la plupart des joueurs sont adultes et la moitié sont des femmes. Il enchaîne ensuite

Le jeu vidéo doit promouvoir et assurer la sécurité de tous. Le gaming doit bénéficier d'un environnement sain. Créer une communauté est un travail partagé, protéger celle-ci est essentiel, nous avons tous notre rôle à jouer dans sa sécurité.

Spencer explique que l'ampleur du jeu vidéo est immense, que son industrie a aujourd'hui plus d'envergure que le cinéma ou la musique. Et que cela s'accompagne malheureusement, à l'heure de la communication numérique, d'une montée de comportements haineux, du sectarisme et de la misogynie. Et ça, il le refuse catégoriquement.

Il veut de l'unité et il promet que Xbox continuera à mettre en avant l'inclusion et à construire un environnement idéal.

Son plan tient en trois points :

  • Rester vigilant, proactif et rapide dans le combat face à la haine et au harcèlement. Il assure que l'équipe Xbox Safety Team fera tout ce qu'elle peut humainement et technologiquement pour que le jeu vidéo demeure amusant, avec l'aide de ses 150.000 Xbox Ambassadors.
  • Donner plus d'outils adéquats aux gamers pour qu'ils façonnent leur propre expérience, de nouvelles fonctionnalités de modération devant être déployées d'ici la fin de l'année 2019 en vue de créer des espaces sécurisés.
  • Continuer à travailler sur la sécurité avec ses partenaires de l'industrie vidéoludique. Il s'agira notamment de partager des technologies dans les domaines de la modération, de la recherche, des datas...

Voilà des principes avec lesquels on ne peut qu'être d'accord. Mais croire que l'on pourra rapidement éradiquer les personnes toxiques, sexistes, racistes, homophobes ne relève-t-il pas de la douce utopie, surtout lorsque l'on constate les ratés parfois catastrophiques sur les réseaux sociaux ?

Souhaitons en tout cas que chaque acteur de notre divertissement favori adhère à cette initiative et ait les moyens de nous laisser kiffer pépouze, comme disent les jeunes.

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