Ce fait divers, que nous relations samedi dernier, qui a défrayé la chronique, aussi bien sur notre site, où le débat continue dans le forum, que dans les "grands médias", vient de connaître un dernier rebondissement. Un ultime sans doute. Alors que tous les soupçons se portaient sur le garçon de 5 ans, accusé d'avoir poignardé violemment sa sœur, pour une "histoire de console DS" qu'elle ne voulait pas lui prêter, les enquêteurs ont fini par faire craquer la mère des deux enfants, non sans avoir interrogé une seconde fois la fillette. Après une minutieuse enquête, et notamment les auditions des deux enfants et de la mère donc placée rapidement en garde à vue, cette dernière a en effet fini par avouer. La coupable de ce geste, c'était elle, et elle seulement.

Il n'empêche. A part le chirurgien qui a opéré la fillette de 10 ans, et qui, constatant une légère perforation d'un des poumons, avait d'emblée déclaré, je cite "qu'un enfant de 5 ans ne pouvait pas avoir porté un coup de couteau d'une telle violence", tous médias ou presque avaient sauté sur l'occasion, bien trop belle, de stigmatiser, une fois de plus (de trop ?) le jeu vidéo. Même si, ici, il était indirectement au cœur de la polémique (les enfants se "disputaient" pour une console), ils avaient rapidement fait le parallèle avec un jeu vidéo que le garçon aimait bien, et dans lequel l'un des personnages, avait précisé ce dernier, "lançait des couteaux" : Power Rangers. Il aurait reproduit le geste, avait-on alors affirmé, pensant disait-il, que le couteau faisait partie "d'un jeu de dînette".

Alors, une question : comment un garçonnet de cet âge, peut être amené à dire de tels mensonges si élaborés, et s'accuser d'un tel acte ? Visiblement sous influence de sa mère (on le serait à moins à cet âge-là), il n'a donc pas hésité à s'accuser du geste. Les psys de tout poils, comme souvent, n'hésitant pas à expliquer la chose, avec encore une fois la même rengaine : l'accoutumance (et donc la banalisation) face à des "images violentes" que l'enfant auraient eu en permanence sous les yeux. Sans même connaître son mode de vie, ni dans quel milieu social il vivait. Bref on commence à en avoir l'habitude.

Les voisins de la famille avaient affirmé quant à eux, que les enfants paraissaient bien élevés, malgré les disputes fréquentes qui opposaient leur mère à son ex-mari. Ces querelles avaient semble-t-il perturbé la fillette qui avait été signalée dans son école comme "turbulente". Et puis, rappelez-vous, lors de notre précédente news, nous avions pointé du doigt la démission des parents. Il faut croire, sans porter de jugement sur les raisons qui ont poussé la mère à un tel acte, que nous étions encore loin de la vérité. Puisse cette affaire mettre un peu de plomb dans la cervelle de certains médias (et donc servir de référent), et leur éviter ainsi de tirer des conclusions trop hâtives, en stigmatisant une fois de plus à tort le jeu vidéo.