Après la conférence qui soulève sans doute plus de questions qu'elle n'a apporté de réponses, les médias qui étaient sur place ont pu profiter de la présence de Phil Harrison à la Game Developers Conference pour l'interroger sur cette nouvelle machine qui n'en est pas vraiment une.

Et parmi eux, nos confrères de Game Informer ne se sont pas fait prier pour décrocher une interview fleuve (en anglais, obviously) du père Harrison, qui commence assez logiquement par une question sur le nom et le logo du système STADIA :

"Stadia" est le pluriel [en latin, comme dans nos livres, ndlr] de "Stades". Le nom a résonné en moi à travers cette idée de stade - vous l'avez vu au début de la vidéo présentée hier - un lieu où le divertissement est centré autour du sport, mais où l'on peut également voir un groupe de rock. [...]

Il y a au départ cette idée que vous pouvez être joueur ou membre du public. Stadia, c'est l'idée de regarder et de jouer, de tout fusionner sur une même plate-forme.

Voilà pour le côté "jeux du cirque modernes". En ce qui concerne le logo de STADIA, le general manager se révèle au moins aussi inspiré, et semble avoir tellement réponse à tout qu'il pourrait peut-être entamer une carrière d'éditorialiste :

En ce qui concerne le logo, il faut évidemment y voir un "S", mais c'est également un graffiti. Il renferme aussi l'idée d'une bannière : si vous regardez attentivement, vous pouvez y voir comme un drapeau que l'on agiterait. Ce logo a donc une double signification.

Vous voici donc désormais experts ès sémantique et symbolique, et il ne vous reste pour ainsi dire plus qu'à gloser sur les nombreux messages cachés qui émaillent ce système de streaming made in Google, dont nous allons, c'est certain, longuement vous reparler au cours des prochains mois...