Il faut dire que ce trimestre aura été hautement stratégique pour le développeur bicéphale, puisque sortait en grande pompe au Japon le dernier épisode du rouleau-compresseur du J-RPG : je veux bien entendu parler de Dragon Quest XI. Et si la critique n'a pas forcément été aussi enthousiaste que pour les précédents volets, le jeu se sera quand même écoulé à 3,3 millions d'exemplaires physiques (dont 2 millions pour son seul jour de sortie), puisque les chiffres des versions numériques n'ont pas été rendus public.

Et tandis que Dragon Quest X continue également de se vendre, le remake de Final Fantasy XII sous-titré The Zodiac Age aura trouvé preneur chez un million de nostalgiques, alors que le sketch Final Fantasy XV continue sa tournée et affiche malgré tout 6,6 millions de preneurs, ce qui le situe pour le moment entre le douzième et treizième opus en termes de ventes.

Revenu d'entre les morts, NieR Automata aura su tirer son épingle du jeu : loin des 620.000 exemplaires du premier épisode, le jeu si cher au coeur de notre Plume national cumule pour le moment 2.2 millions d'exemplaires écoulés.

La tendance est moins perceptible chez nous, mais la division jeux mobiles de l'entreprise peut également sortir la boîte de cigares, puisque les ventes cumulées sur smartphones auront rapporté ¥22.7 milliards à Square Enix, soit un peu plus de 170 millions d'euros. Parmi les gros cartons de poche, on trouve notamment Final Fantasy : Brave Exvius, Hoshi no Dragon Quest, Dragon Quest Monsters Super Light ou Kingdom Hearts Union χ, un florilège de licences qui fonctionne donc aussi bien sur consoles qu'ailleurs.

Au total, Square Enix aura réalisé un chiffre d'affaires de ¥132 milliards, soit la somme rondelette d'un milliard d'euros, fichtre diou.