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Comme nous vous l'indiquions plus tôt aujourd'hui, le site américain Wired a récemment eu accès à plusieurs pontes de Xbox pour les besoins d'un article sur la conception de la Xbox One X. Parmi les personnalités interrogées se trouvait Phil Spencer, le grand patron de Xbox. Et ce dernier a expliqué les deux éléments qui, selon lui, font que la rétrocompatibilité est une fonctionnalité intéressante à proposer :

Je perçois le jeu vidéo comme un art. Les jeux consoles peuvent se perdre lorsque les générations de hardware se terminent. Il peut devenir de plus en plus difficile de jouer aux jeux de notre passé. Et je pense qu'il y a des leçons à apprendre en rejouant aujourd'hui aux titres auxquels je jouais enfant. Il y a de bonnes affaires à faire pour les ayants droit, mais en tant que joueurs, c'est une bonne chose de pouvoir comprendre la progression de notre art.

En plus d'aider la préservation des jeux vidéo, la rétrocompatibilité permet donc d'allonger la période d'exploitation commerciale d'un titre. Bien évidemment, un jeu vieux de plusieurs années se vend, dans la grande majorité des cas, beaucoup moins bien que les dernières productions. pour son éditeur, il peut cependant continuer de générer des revenus qu'il n'aurait pas générés sans rétrocompatibilité.

Pour un joueur, la rétrocompatibilité peut rassurer lors du passage vers une nouvelle console. Et ce, même si elle n'est finalement pas ou peu utilisée. En effet, il est plaisant de savoir que le catalogue de jeux amassé au fil du temps sera toujours utilisable lors du remplacement d'une console par le modèle suivant.

Pour rappel, la liste des jeux Xbox 360 utilisables sur Xbox One est disponible à cette adresse.