Flirtant avec les 13 millions d'unités écoulées dans le monde, la Wii U, commercialisée fin 2012, n'est pas ce qu'on appelle un carton. On est très loin des chiffres imaginés par un Nintendo qui pensait clairement surfer sur le succès de la Wii...
Lors de la dernière Assemblée Générale des Actionnaires de Nintendo, Tatsumi Kimishima, le président de la firme, a répondu aux questions posées par les investisseurs. Outre l'effet du Brexit sur la stratégie de Big N, il a aussi évoqué le cas de la Wii U dont les ventes restent très décevantes.
Culminant à l'heure actuelle à 12,6 millions de ventes mondiales (soit environ deux fois moins que la GameCube), elle était porteuse de davantage d'espoir selon Kimishima.
Lors d'un meeting interne, quelqu'un a projeté qu'il se vendrait pas loin de 100 millions de Wii U dans le monde. L'idée était que, comme la Wii s'était très bien vendue, la Wii U en ferait de même.
Aux alentours de 100 millions, cela aurait placé la Wii U juste derrière la Wii (qui a dépassé les 100 millions en 2013).
Kimishia a ajouté qu'il faut tâcher de mieux expliquer en quoi la Wii U est attractive pour en vendre davantage avant de passer au prochain système, la NX.
Shigeru Miyamoto est ensuite intervenu pour revenir sur le problème du prix, appuyant au passage sur le fait que les tablettes sont aujourd'hui bon marché - mais non sans rester positif sur les qualités de la Wii U.
Une chose est sûre, Nintendo ne devrait pas répéter les mêmes erreurs de communication et de line-up avec la NX, attendue pour mars 2017. Et qui sait, peut-être qu'une bonne stratégie pourra lui permettre de rééditer l'exploit de la Wii.
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