Sauf que problème. La Big Apple a un pépin... enfin surtout certains pontes de cette honorable bourgade. Du coup depuis 48 heures c'est juste la fête à la citation la plus ramenarde (raaah Kendy sors de ce corps !) avec en tête de liste les propos du très précieux Peter Vallone, responsable de la sécurité-publique-du-district- fédéral-US-Marshall tout ça...

"Choisir pour lieu principal de Grand Theft Auto la ville la plus sûre des Etats-Unis revient à la même chose que de placer Halo à Disneyland !"

Ok. D'accord. Pourquoi pas remarquez, ça pourrait être une idée. D'ailleurs, c'est un peu ça l'avantage d'un jeu vidéo... faire ce que l'on veut, non ? Copier ou déformer la réalité à l'envi. Bon, mais comme cela n'a pas l'air clair pour tout le monde, fatalement, il fallait bien que sieur Bloomberg, maire de ce petit village en proie à l'envahisseur numérique, réagisse avec un léger sourire, mais la plus grande fermeté...

"Le maire ne tolèrera aucun jeu où blesser et tuer des agents de police vous permet de gagner des points..."

... enfin un truc du style car en fait c'est un de ses collaborateurs super intimes, Jason Post qui aurait relayé le propos. Et on l'en remercie. Si, si. Mais impossible de se quitter sans remettre la mention spéciale à l'intro emprunte de journalimse total à l'article paru avant-hier dans le DailyNews qui dit, je cite, ouvrez les guillemets de l'apocalymse...

"(GTA IV) la prochaine itération d'un jeu vidéo ultra violent s'apprête à déverser ses vagues meurtrières dans les rues de New York. (tremblez manants !!)"

... un ange passe, avant de s'évanouir... et de mourir criblé de balles verbales puantes...

On va la faire simple. Non, la question n'est clairement pas ici de juger la pertinence de ces propos. Car reconnaissons-le : oui, la série GTA est une saga violente. Mâture dirons d'autres. Que cela puisse dérouter, ok. Mais n'oublions pas qu'il s'agit d'un jeu déconseillé aux moins de 18 ans. Un divertissement pour adulte donc. Un "jeu" avant tout... rien de plus. Il sera alors intéressant de voir les répercussions de ces propos.

L'affaire s'arrêtera-t-elle là ? Va-t-elle prendre de l'ampleur ? La suite dans les prochains jours, semaines... Toutefois, histoire de remettre deux secondes les choses dans leur contexte, on retiendra juste, au cas où, que c'est fière de son identité de ville propre que New York a toujours refusé d'accueillir des films catastrophe, de gangsters, ou d'apocalypse... ou d'être le théâtre de romans noirs bien glauques. Ah ça jamais bien sûr, non parce que vous comprenez, ça aurait fait désordre...

... à moins que dès qu'il s'agisse de "jeu", on prenne soudainement les choses beaucoup plus sérieusement. Logique me direz-vous. "Beaucoup de bruit pour rien" aurait pu dire Shakespeare s'il avait été gamer.