Sorti en novembre dernier, NBA 2K14 avait en effet placé la barre basketballistique très haut. La série a d'ailleurs fait plier celle d'Electronic Arts, qui avait annulé trois années de suite son fameux NBA Live, qui reviendra néanmoins via NBA Live 15, dès la fin octobre prochain. Il n'empêche qu'on voit mal la licence de 2K Games perdre des fans face à son concurrent direct. Surtout maintenant.

Le même en (bien) mieux

Inutile de tourner autour du panier (de basket) : NBA 2K15 est tout simplement bluffant. De l'habillage parfait avec des présentations via les avatars de Shaq et Johnson (et leurs analyses des actions et commentaires en sus), en passant par les vidéos de présentations et les tutoriels, tout a été (re)fait pour que l'immersion au coeur d'une équipe NBA soit totale. Rien que le spectacle de présentation des joueurs avant le match est spectaculaire. Stroboscopes, flash, lumières, spectateurs qui réagissent avec des pancartes ou des gestes distincts, les coachs qui haranguent la foule, les joueurs qui se réunissent en cercle avant le "combat" etc. Bref, tout cela mettait alors l'eau à la bouche et augurait du meilleur pour la suite.

6000 animations

Force est de constater que Visual Concepts le développeur attitré de la série, a véritablement mis tous les atouts de son côté pour réussir le panier à 3 points. Selon le Senior Producer du jeu, Rob Jones, qui a orchestré la présentation, pas moins de 6000 animations ont été créées dans NBA 2K15. Et, au vu des images préalablement montrées, on ne pouvait que le croire. Restait toutefois à le prendre en mains pour en avoir définitivement le coeur net...

La NBA à portée de main

Selon mister Jones, c'est tout le "système de jeu offensif qui a été réécrit" pour apporter encore plus de réalisme au titre. En d'autres termes, l'intelligence artificielle du jeu comprend mieux ce que vous allez faire durant un match. Les contacts entre joueurs sont ainsi mieux rendus dans la raquette, mais également plus durs, plus physiques. Ca se sent littéralement sur le parquet. Les paniers sont plus compliqués à mettre, surtout si vous voulez pénétrez dans la raquette, mais le jeu redonne la "main" aux joueurs, de sorte que vos actions sont au final parfaitement "logiques". Le tout se déroule de manière bien plus fluide encore que dans la précédente version. De ce côté là, les amateurs du genre vont vraiment se régaler. Je vous passe les mimiques propres à chacun des joueurs, les yeux qui bougent indépendants du reste du visage, les bouches qui font des mouvements... C'est fou.

La claque graphique !

Mais la plus grosse claque vient clairement des graphismes. Si lors de la présentation sur grand écran, on pouvait être dubitatif quant à ce qui allait réellement être affiché une fois le jeu en mains, on tombe finalement des nues en constatant que tout ce (très) beau monde bouge réellement sous vos mouvements à la manette. Les autres jeux de sport actuels ou à sortir se prennent une méchante baffe et deviennent subitement obsolètes. Voilà, c'est dit, le jeu est d'une beauté folle, et quand on les voit de plus près, les visages sont encore plus criants de réalisme. Encore une fois, le travail réalisé est énorme.

Body Health

Outre les nombreuses features du jeu, que nous ne détaillerons pas forcément ici, par manque de place, sachez que chacun des joueurs aura son propre "Body Health". Kezako ? Eh bien ce sont les parties du corps du joueur qui pourront être "blessés" durant un match. Il y aura 16 points de blessure en tout. D'ailleurs, si un joueur est touché, l'I.A. ne le fera tout simplement pas jouer le match suivant. Et il peut carrément resté en convalescence durant de nombreuses semaines voire de nombreux mois en fonction de la gravité de la blessure. Il aura alors tout loisir de s'entraîner durant le "Player Development", histoire de retrouver ses copains dans les meilleurs délais.

Le plein de nouveautés

Evidemment, comme dit plus haut, il serait trop long de parler ici de toutes les nouveautés du jeu, aussi bien en termes de gameplay (avec les dizaines de combinaisons possibles sur le parquet, des signatures moves etc.) qu'en termes de nouvelles features. Néanmoins sachez que dans le mode MyTeam, pas moins de 40 nouveaux joueurs font leur apparition, que l'Euroleague et ses 25 équipes a carrément fait rêver... les développeurs, qui n'ont "joué qu'à cela durant des jours" (comme quoi), que dans MyLeague, on fait ce qu'on veut (en gros), avec le nombre de matches, la longueur des play-offs sur une saison, voire une franchise sur une durée de 80 ans, que ans MyCareer (Carrière), vous allez incarner un joueur dans le cadre d'un tout nouveau scénario et que MyPark fait son grand retour.

Sur ce dernier point, le producer est pourtant resté évasif, car visiblement il s'agira selon ses dires "d'une des options-clés du jeu". Avec plus d'informations à venir, on imagine que ces matches en ligne et massivement multijoueur devraient faire parler lorsqu'il sera en place. On a hâte de découvrir cela. Bien entendu, le mode Draft est toujours là et les relations avec les médias sont encore plus présentes dans le jeu (réseaux sociaux style). Encore une fois, c'est hyper complet.

ON L'ATTEND... ENORMEMENT

Difficile de ne pas être (déjà) conquis par ce NBA 2K15. Tout dans cette première pris en main nous invite à en découvrir plus, beaucoup plus. Graphiquement à un niveau encore jamais atteint pour un jeu de sport, les développeurs ont tout donné et on sent qu'ils maîtrisent déjà parfaitement cette nouvelle génération de consoles. Du reste, le gameplay en sort renforcé, sur ces premières parties du moins, à tous les niveaux, sans oublier les nombreux modes de jeux qui devraient lui conférer une durée de vie colossale. On se demande vraiment s'il sera encore possible de faire mieux. Même si à chaque fois nous sommes bluffés. NBA Live 15 a du souci à se faire...