Ainsi Philips déclare que deux de ses brevets ont été violés. Le premier concerne le "Virtual Body Control Device", c'est à dire le contrôle d'un appareil avec un corps virtuel tandis que le second est relatif au "User Interface System Based on Pointing Device", comprenez un système d'interface utilisateur basé sur un dispositif de pointage. Ces deux brevets auraient été violés par Nintendo avec la Wii et la Wii U et leurs différents périphériques.

Le premier brevet a été enregistré par Philips en septembre 2001. Le constructeur déclare avoir averti Nintendo de l'existence de ce brevet en novembre 2011. Un avertissement ignoré par le géant nippon.

Le second brevet a été enregistré par Philips en septembre 2013, soit il y a seulement huit mois. L'idée d'un "système d'interface utilisateur basé sur un dispositif de pointage" est donc revendiquée par Philips... même si l'on s'étonnera qu'il s'agisse d'un brevet déposé 7 ans après la sortie de la Wii et 1 an après la sortie de la Wii U.

Voici ce que l'on peut lire dans le dossier de ce cette affaire diffusé sur Sribd :

Les produits de modélisation virtuelles ou services interactifs de Nintendo ont été fabriqués, utilisés, vendus, mis en vente, et importés aux États-Unis sans aucune autorisation ou licence de Philips.

Philips considère donc que ses brevets ont été violés délibérément par Nintendo avec la console Wii, la Wii Remote Plus Controller, la Wii Remote Controller, la Wii Nunchuk Controller, la Wii MotionPlus, la Wii Balance Board, la console Wii U, le Wii U GamePad et la console Wii Mini.

Ainsi, le 14 mai 2014, le géant de l'électroménager a demandé au tribunal des dommages et intérêts mais aussi de mettre fin à la vente de tous les appareils susnommés aux États-Unis. La date du procès, s'il y en a un, n'a pas encore été communiquée. 

[Source : Gamesindustry]