La réponse à cette question est "oui, si on propose quelque chose de nouveau" et c'est le cas de The Bureau : XCOM Declassified. Déjà, l'univers du jeu. Pas d'armoire à glace dopée aux hormones et équipée de sulfateuse laser ici, mais des agents de la CIA, Stetson sur la tête et costard trois pièces, avec cette classe qui fait tout le charme des années 50 et en l'occurrence du début des années 60, le titre se déroulant en 62, avec l'arrivée des vilains bonshommes verts, Roswell, Eiffel 65, etc.

Moi, humain. Toi, Krogan ?

Le deuxième point qui donne à The Bureau : XCOM Declassified sa singularité, c'est son gameplay. On incarne l'agent Carter, un type un brin alcoolo mais meneur d'hommes dans l'âme. A la manière de Mass Effect, il faudra placer stratégiquement ses hommes en plein combat, en faisant un minimum gaffe à eux car une fois tombés, et pas réanimés, les copains ne reviendront plus (cf. : le Vietnam). Entre le gus plutôt sniper et l'autre qui construit des tourelles en deux secondes, il faudra habillement quadriller son aire de combat pour éviter les traquenards. C'est plaisant, ça se prépare au ralenti et ça rappelle bigrement la série BioWare. Et ça même dans les animations raides en sprint et dans quelques dialogues à choix multiples qui semblent tout à fait sans incidence cependant, contrairement aux aventures de Shepard.

Chouette alors, un Mass Effect-lite (dans son gameplay action en tout cas) skiné façon L.A. Noire (RaHaN s'est dit agréablement surpris par les visages des protagonistes de ce TPS XCOM et il s'y connait en anim' faciales) ! Si c'est ça qu'on veut me vendre, je serai aux aguets à la fin du mois, le 23 août sur PC, Xbox 360 et PS3 pour être précis. Quant à la soucoupe et au perroquet... Reposez en paix dans le cosmos intersidéral...