L'homme affirme que Microsoft ment au peuple en annonçant une telle chose puisqu'il s'agirait en fait, au mieux, de 300.000 serveurs virtuels (et non pas de 300.000 machines physiques), qui renverraient alors divers calculs sur nos chères Xbox One.

Jonathan Blow appelle alors quiconque s'y connaissant en "cloud processing" à démontrer le bluff de Microsoft.

Il s'agirait alors simplement d'une annonce "marketing" qui semble irriter légèrement notre ami développeur. Fort heureusement pour lui, son prochain titre, The Witness, sortira sur PC et PS4... après des différends qu'il avait eu avec Microsoft, à l'époque de Braid, qui était alors une exclusivité 360. L'homme a donc, visiblement, une dent contre eux.

Pour autant, les déclarations de Microsoft concernant leurs systèmes de Cloud computing censés permettre aux développeurs d'améliorer leurs jeux sur certains calculs lourds de lumière ou de physique sont encore assez floues sur leurs applications réelles. On peut aussi douter de l'efficacité, voire de l'intérêt, de la mise en place de 300 000 serveurs, même virtualisés, pour soutenir le lancement d'une nouvelle machine, alors que l'actuelle fonctionne parfaitement avec presque 5% de ce chiffre pour une base installée de 70 millions de machines ; 300 000 serveurs, en réalité, ça peut aussi être des machines virtuelles bien moins puissantes (en conséquence), que ne le seraient 150 000 sur les mêmes installation physiques. C'est entre autre ce que suggère Blow avec ces vives critiques.